En visite inopinée d’une journée à Téhéran, le président syrien Bachar Al-Assad a rencontré, hier, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, rapportent les médias locaux. Il s’agissait de la deuxième visite officielle de Bachar Al-Assad en Iran depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011. Sa dernière visite remonte à février 2019. La rencontre d’hier a également vu la participation du président iranien Ebrahim Raïssi et du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian. Dans ses déclarations reprises par les médias locaux, Khamenei a affirmé que la « crédibilité » de la Syrie était « bien supérieure à ce qu’elle était par le passé » et qu’elle était aujourd’hui perçue « comme une puissance ». L’Iran a été l’un des plus solides alliés régionaux d’Al-Assad pendant le conflit syrien et a aidé son régime avec de l’argent et des armes. Dans son allocution, Khamenei a évoqué le rôle joué dans la guerre syrienne par le général Qassem Soleimani, ancien chef de la Force Al-Quds, relevant du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), et a déclaré que les liens entre Damas et Téhéran devaient être renforcés. Le président syrien avait auparavant rencontré son homologue iranien, Ebrahim Raïssi, avec qui il a passé en revue les liens bilatéraux et la coopération économique. Raïssi a déclaré à la délégation syrienne que l’avenir de la région devait être « déterminé par la résistance des nations, et non sur la table des négociations », a rapporté son bureau dans un communiqué. Il a également exprimé la « volonté sincère » de son pays « de renforcer la coopération économique et commerciale » avec la Syrie. Al-Assad a pour sa part déclaré que son pays était prêt à élargir la coopération économique avec l’Iran, ajoute le communiqué.