Tabi: La constitution de 2020 était « un saut qualitatif »

0
90
Le ministre de la justice

A l’occasion d’une cérémonie organisée par le conseil national des droits de l’homme, CNDH, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Abderrachid Tabi, est revenu sur l’apport de la constitution de 2020.

Dans une allocution lue en son nom par le directeur des affaires civiles de son département, le ministre a affirmé que la Constitution de 2020 était « un saut qualitatif » en matière de consécration des droits et libertés et de réorganisation du fonctionnement des pouvoirs et instances veillant à leur protection.

Dans le même sillage, le ministre a précisé que « l’attachement de l’Algérie aux conventions internationales en la matière émane de sa conviction que les principes des droits de l’homme étaient des valeurs suprêmes pour l’Humanité tout entière ».

La Constitution de 2020, a t-il poursuivi avait « organisé le fonctionnement des pouvoirs et instances qui veillent à la protection des droits, en tête desquels la Cour constitutionnelle et le pouvoir judiciaire ».

Ceci, a t-il noté, en plus de l’ancrage du principe de démocratie participative à travers la création de l’Observatoire national de la société civile, ainsi que le renforcement du rôle du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) ».

Pour réaffirmer la volonté politique visant à promouvoir ces droits, le ministre cite « les multiples réformes politiques et institutionnelles opérées par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».

Il a également mis l’accent sur l’attachement de l’Algérie l’adaptation, par l’Algérie, des dispositions juridiques à la Constitution aux fins de garantir les droits et les libertés.

Ceci, a t-il précisé, notamment en ce qui concerne la justiciabilité, la protection juridique, le droit à un procès équitable, la liberté d’opinion et d’expression, le rassemblement et les manifestations pacifiques, outre la création des associations.

Le ministre a, toutefois, mis en garde dans ce cadre contre l’utilisation des droits de l’homme comme moyen par des parties en vue de faire pression sur les pays indépendants pour influencer leurs orientations politiques et leurs choix économiques.