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dimanche, janvier 19, 2025
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Défis du continent en matière d’énergies : Sonatrach «prête à accompagner la dynamique africaine»

Par Abdellah B.

L’Afrique, ce terrain vaste, riche en ressources naturelles, est appelée à prendre son destin en main et faire profiter sa population de ses richesses en énergie. C’est le message envoyé hier par Toufik Hakkar, président-directeur général du géant pétrolier Sonatrach, à l’occasion de la réunion des pays membres de l’Organisation des producteurs de pétrole africains tenue à Alger.

A cette occasion, Toufik Hakkar a soulevé les plus importants défis pour l’Afrique, qui s’attelle à devenir l’un des plus importants acteurs du marché international des énergies durant cette période, où toutes les cartes sont chamboulées et la course de positionnement est lancée.

En effet, la consolidation de la position des pays africains sur le marché demeure tributaire de la coordination des efforts en matière d’échanges d’expériences et d’investissements interafricains, d’après M. Hakkar.

De ce fait, le PDG de Sonatrach pointe l’une des problématiques qui font que les populations africaines ne tirent pas profit de leurs richesses en matière d’énergie. Il évoque dans ce sens la domination des financements extracontinentaux du marché pétrolier et gazier africain.

À ce sujet, Hakkar suggère une coopération «solide» en matière d’échanges d’expériences et de financement des projets par les pays africains eux-mêmes, sans le recours à des financements extracontinentaux.

En effet, «si ces richesses sont un argument en faveur du développement du continent, elles ne profitent pas pleinement aux populations, et de nombreuses économies africaines peinent à convertir ces richesses en développement économique durable», explique-t-il.

Dans ce sens, Hakkar estime important de profiter de la richesse du continent pour améliorer les indicateurs économiques des pays producteurs de ces énergies, «en trouvant des solutions pour une croissance inclusive, répondant à la fois aux besoins de développement et à l’ambition certaine des pays africains en matière d’action climatique, tout en veillant à la diversification économique», a-t-il rappelé.

L’Afrique doit compter sur ses compétences

En termes de coopération et d’échanges d’expériences dans le domaine, le PDG de Sonatrach affirme que le groupe œuvre pour développer la collaboration avec les sociétés africaines des hydrocarbures.

«Il est temps pour nous de trouver au sein de notre Afrique l’expertise, la technologie, le financement et les marchés pour répondre à nos besoins qui restent encore fortement dépendants des acteurs extracontinentaux», plaide-t-il.

Pour cela, Toufik Hakkar estime que les pays africains doivent compter sur les compétences du continent et le développement de la chaîne de valeurs dans le domaine de l’énergie, comme le fait actuellement la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, qui est le plus important acteur africain de l’énergie.

Il est question, selon Hakkar, d’entretenir des relations «solides» fondées sur la complémentarité et l’intérêt commun avec plusieurs partenaires étrangers, Sonatrach bénéficie d’une expertise «de référence mondiale» prête à être partagée avec les sociétés d’hydrocarbures du continent, selon le PDG de Sonatrach, qui affirme que son groupe ne ménagera aucun effort pour «partager ses expériences en matière de technologie sur des thèmes importants et sur les processus de développement de la production pétrolière et gazière», a-t-il assuré.

Après la suspension du traité d’amitié Algérie-Espagne : Sonatrach pourrait sanctionner Madrid pour non respect du contrat gazier

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Après la suspension du traité d’amitié Algérie-Espagne hier, la coopération du géant pétrolier algérien Sonatrach avec son partenaire espagnol aurait aussi du plomb dans l’aile. Selon des sources au fait du dossier énergétique, la partie espagnole ne rends pas la tâche aisée pour la Sonatrach et continue de pratiquer la politique de la fuite en avant en refusant, encore et toujours, d’aligner le prix du gaz livré par l’Algérie sur celui du pétrole, comme l’exige le contrat liant Sonatrach aux espagnols. 

Cette attitude qualifiée « d’irresponsable » par les experts irrite la partie algérienne qui est sur le point d’adresser un ultime courrier sous forme d’ultimatum aux espagnols. Ces sources estiment que le partenaire espagnol doit se conformer, dans les plus brefs délais, aux exigences contractuels de la Sonatrach, faute de quoi , la partie algérienne passerait à l’ultime étape qui pourrait conduire à l’irréparable assure-t-on dans l’environnement de la compagnie algérienne.

Surtout que certaines multinationales exploitant le gazoduc ont accepté le principe d’augmentation des prix et se voient, ainsi, pénalisés par l’entêtement du Gouvernement Sanchez. Il devient évident au regard de la situation tendue qui prévaut entre Alger et Madrid, que faute de réaction rapide de la partie espagnole, Sonatrach serait dans l’obligation de prendre des décisions qui pourraient conduire à une situation inéluctable avec le partenaire historique espagnol.

Saison estivale : voici le programme supplémentaire des vols et traversées maritimes

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Le Conseil des ministres a adopté ce jeudi 19 mai le programme supplémentaire des vos et traversées maritimes pour la saison estivale 2022 , détaillé dans un communiqué du ministère des Transports.

Ce programme, élaboré « en application de la décision du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune concernant la mise en œuvre immédiate du programme proposé pour renforcer le programme des dessertes internationales aériennes et maritimes en prévision de la saison estivale », selon la même source, est le suivant :

Transport aérien

Europe

  • Alger – Paris – Alger : ajout de 24 vols par semaine pour atteindre 52 vols par semaine, dont 3 vols pour Tassili Airlines.
  • Oran – Paris – Oran : ajout de 12 vols par semaine pour atteindre 19 vols par semaine.
  • Alger – Marseille – Alger : Ajout de 11 vols par semaine pour atteindre 14 vols par semaine.
  • Oran – Marseille – Oran : ajout de 5 vols par semaine pour atteindre 7 vols par semaine.
  • Constantine – Marseille – Constantine : Ajout de 1 vol par semaine pour atteindre 3 vols par semaine.
  • Alger – Lyon – Alger : ajout de 4 vols par semaine pour atteindre 11 vols par semaine.
  • Oran – Lyon – Oran : ajout de 4 vols par semaine pour atteindre 7 vols par semaine.
  • Constantine – Lyon – Constantine : Ajout de deux vols par semaine pour atteindre 5 vols par semaine.
  • Alger – Toulouse – Alger : ajout de 4 vols par semaine pour atteindre 6 vols par semaine.
  • Oran – Toulouse – Oran : ajout de 4 vols par semaine pour atteindre 7 vols par semaine.
  • Alger – Lille – Alger : 4 vols par semaine sans changement.
  • Alger – Nice – Alger : ajout de 1 vol par semaine pour atteindre 3 vols par semaine.
  • Algérie – Montpellier – Algérie : réouverture à raison de deux vols par semaine.
  • Oran – Montpellier – Oran : réouverture à raison de deux vols par semaine.
  • Bejaia – Paris – Bejaia : réouverture à raison de 7 vols par semaine.
  • Annaba – Paris – Annaba : réouverture à raison de 7 vols par semaine.
  • Sétif – Lyon – Sétif : réouverture à raison de 4 vols par semaine.
  • Annaba – Marseille – Annaba : réouverture à raison de 3 vols par semaine.
  • Tlemcen – Paris – Tlemcen : réouverture à raison de 4 vols par semaine.
  • Alger – Nante – Alger : réouverture à raison de deux vols par semaine par Tassili Airlines.
  • Alger – Strasbourg – Alger : Réouverture à raison de 2 vols par semaine par Tassili Airlines.
  • Constantine – Strasbourg – Constantine : Réouverture à raison de 1 vol par semaine par Tassili Airlines.
  • Oran – Strasbourg – Oran : réouverture à raison de 1 vol par semaine par Tassili Airlines.
  • Constantine – Paris – Constantine : 7 vols par semaine sans changement.
  • Oran – Vienne – Oran : ouverture de 2 vols par semaine.
  • Alger- Genève – Alger : 3 vols par semaine sans changement.
  • Alger – Bruxelles – Alger : 2 vols par semaine sans changement.
  • Oran – Istanbul – Oran : réouverture de 13 vols par semaine.
  • Alger- Antalya – Alger : Réouverture de 7 vols par semaine.
  • Alger- Istanbul – Alger : 7 vols par semaine sans changement.
  • Alger – Londres – Alger : ajout de 1 vol par semaine pour atteindre 5 vols par semaine.
  • Alger – Francfort – Alger : Ajout de deux vols par semaine par Tassili Airlines pour atteindre 5 vols par semaine.
  • Alger – Rome – Alger : Ajout de 1 vol par semaine par Tassili Airlines pour atteindre 5 vols par semaine.
  • Alger – Milan – Alger : 2 vols par semaine sans changement.
  • Oran – Lisbonne – Oran : ouverture de 2 vols par semaine. Oran – Francfort – Oran : ouverture de 1 vol par semaine.
  • Alger – Moscou – Alger : 1 vol par semaine.

Maghreb et le Moyen-Orient

  • Alger – Dubaï – Alger : 4 vols par semaine sans changement.
  • Alger – Le Caire – Alger : 3 vols par semaine sans changement.
  • Oran – Le Caire – Oran : ouverture de 7 vols par semaine.
  • Oran – Tunis – Oran : ouverture 7 vols par semaine.
  • Alger – Tunis – Alger : 7 vols par semaine.
  • Alger – Doha – Alger : 2 vols par semaine- sans changement.

Réseau Africain

  • Alger – Nouakchott – Alger: ajout 1 vol pour atteindre 2 vols par semaine.
  • Alger – Dakar – Alger : 2 vols par semaine.

Vols long courrier (10 vols par semaine)

  • Alger-Pékin-Alger : réouverture à raison de 2 vols par semaine.
  • Alger- Montréal – Alger : Ajout de 3 vols par semaine pour atteindre 8 vols par semaine.

Transport maritime

Cinq (05) traversées par semaine, avec un total de 07 traversées à 07,

  • Bejaia – Marseille – Bejaia : ouverture de 1 traversée par semaine.
  • Alger – Marseille – Alger : ajout de deux traversées par semaine pour atteindre 3 traversées par semaine.
  • Skikda – Marseille – Skikda : ouverture de 1 traversée par semaine.
  • Oran – Marseille – Oran : ouverture de 1 traversée par semaine.
  • Alger – Alicante – Alger : 1 traversée par semaine sans changement.

Production de Colza en Algérie : le ministre dépêche une commission pour rencontrer les agriculteurs

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Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural Mohamed Abdelhafid Henni a dépêché une commission d’enquête au niveau des wilayas de l’Est du pays pour s’enquérir des difficultés rencontrées par les producteurs du colza, a indiqué mercredi le ministère dans un communiqué.

« Suite aux difficultés et insuffisances constatées en rapport avec le programme de production de colza au niveau des wilayas de l’Est du pays (producteurs privés et fermes pilotes), le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a dépêché une commission d’enquête sur les lieux », a précisé la même source.

Cette commission, placée sous l’autorité de l’inspection générale du ministère, doit « enquêter avec diligence sur les anomalies et erreurs ayant conduit à une situation qui a mis en difficulté de nombreux agriculteurs ayant adhéré au programme colza pour la campagne 2021-2022 », a ajouté le communiqué.

Pas moins de 29 wilaya à travers le pays connaissent une expérience de la culture de Colza, Guelma et Annaba en tête, selon les chiffres de l’Institut technique des grandes cultures .

Avec APS

L’Allemagne se tourne vers le gaz algérien

L’intérêt pour l’Algérie et ses ressources en hydrocarbures, le gaz particulièrement, se confirme avec l’annonce des Allemands de vouloir acquérir du gaz liquéfié algérien à partir de 2024.

Ne voulant plus dépendre de la Russie pour alimenter son marché en gaz naturel, l’Allemagne entend importer du gaz algérien à partir de 2024. Mais pour cela, il faudrait que ce pays ait terminé l’installation des stations de liquéfaction du gaz naturel. C’est ce qu’a déclaré, lundi dernier, le ministre allemand de l’Economie, Robert Habeck, lors d’une rencontre avec les industriels locaux. Pour le ministre allemand, «la fin proposée des importations énergétiques russes conduira à une augmentation permanente des prix du gaz pour les consommateurs et l’industrie allemande». Il avouait que «c’est la réalité amère et dure», à laquelle est convié son pays, ajoutant que l’ère de l’énergie bon marché sera désormais révolue, en référence au gaz russe. L’Allemagne qui importe 45% de son gaz de Russie subit une forte pression de la part des Etats-Unis pour cesser ses importations de gaz, tandis que les industriels allemands refusent cette option qui conduira à une crise économique sans précèdent depuis la première guerre mondiale. Le prochain paquet de sanctions proposées par l’Union Européenne contre la Russie devrait, à la demande des Etats-Unis, prévoir un arrêt des importations de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés russes d’ici la fin de l’année. C’est ce qu’ont laissé entendre plusieurs responsables européens. Mais selon Robert Habeck, il faudra attendre l’année 2024 pour que l’Allemagne puisse importer de grandes quantités de gaz naturel chez d’autres fournisseurs tels que l’Algérie, les Etats-Unis et le Qatar. Seulement, l’importation du gaz américain coûtera trois fois plus cher que son prix sur le marché mondial, ce qui poussera, le cas échéant, les Allemands à privilégier le gaz algérien et qatari, selon des responsables énergétiques européens qui ont fait savoir que des pourparlers entre responsables algériens et allemands seront engagés avant la fin du mois de mai 2022. Car ces importations qui se présentent sous la forme de gaz naturel liquéfié sont congelées et transportées via des navires spéciaux (méthaniers), alors que l’Allemagne ne dispose pas, pour le moment, de stations de regazéification pour recevoir de tels approvisionnements, contrairement à l’Espagne qui passe pour un leader européen en la matière. Du coup, le gouvernement allemand affirme qu’il faudra une moyenne de trois ans pour construire l’infrastructure nécessaire sur la côte allemande de la mer du Nord pour recevoir, en premier, le gaz algérien. «L’Allemagne peut devenir totalement indépendante du pétrole russe en quelques semaines, tandis que l’abandon complet du gaz naturel russe prendra plus de temps», ont déclaré des responsables. L’ensemble des industriels et de l’économie allemande devront partager le fardeau des conséquences de la coupure de l’approvisionnement énergétique russe si les nouvelles sanctions sont imposées, a indiqué Robert Habeck, avouant qu’«il n’y a pas d’autre moyen de s’en sortir». Jusqu’à présent, la Russie exporte du gaz naturel vers l’Allemagne et l’UE via un réseau de gazoducs qui a permis aux Européens d’acheter du gaz bon marché.

Sous la menace d’une interruption des livraisons de gaz russe

Outre l’Allemagne, l’Italie avait déjà décidé de renforcer ses importations de gaz naturel algérien dans l’espoir de combler le déficit prévu suite à l’interruption des approvisionnements tel qu’exigé par Washington.

En visite au Japon, le chancelier allemand Olaf Scholz avait rappelé que «spéculer» sur les éventuelles prochaines cibles de représailles énergétiques du Kremlin avait «peu de sens», car le pays doit d’abord construire des terminaux méthaniers pour accueillir et transformer du gaz naturel liquéfié (GNL) livré par bateaux. Cela signifie-t-il que l’Allemagne ne votera pas en faveur d’un embargo énergétique total sur le gaz russe, réclamé par l’administration de Joe Biden. Par ailleurs, les ministres de l’Énergie de l’Union Européenne se sont réunis lundi dernier pour discuter de la menace russe de couper les livraisons de gaz pour les pays qui ne payent pas leurs approvisionnements en rouble. Cette menace est intervenue au lendemain de la rupture des livraisons de gaz russe pour la Pologne et la Bulgarie, décidée par la compagnie russe Gazprom, car ces pays refusent de payer en rouble leurs achats énergétiques à la Russie. La Pologne et la Bulgarie dépendent, respectivement, de 45% et à 77% du gaz russe. La sanction devra paralyser les économies de ces deux pays et conduira à des pénuries et des hausses des produits énergétiques.  Un scénario qui a paniqué les bourses européennes, en chute ces derniers jours, à l’image de l’euro qui a perdu de sa valeur deux semaines de suite face au dollar américain.

Nouvelles découvertes en Algérie

Si les capacités actuelles de l’Algérie en matière de production de gaz sont limitées, elles sont appelées à augmenter. En visite en Algérie au mois d’avril dernier, le Premier ministre italien, Mario Draghi, a chapeauté la signature d’un accord entre le groupe énergétique algérien, Sonatrach et l’italien ENI, portant sur l’augmentation des importations de l’Italie en gaz algérien, mais aussi sur de nouveaux investissements du groupe italien dans l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures avec son partenaire algérien. Par ailleurs, l’Algérie avait annoncé l’investissement de 39 milliards de dollars, tout comme des découvertes importantes de nouveaux gisements ont été annoncées par la compagnie pétrolière.

B. A.

Sidérurgie: AQS a exporté pour plus de 360 millions de dollars en 2024

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La société algéro-qatari sidérurgique, AQS, implantée dans la zone industrielle de Bellara, à Jijel, a exporté environ 700 mille tonnes de produits sidérurgiques au cours de l’année écoulée 2024, a annoncé la société.

La Société sidérurgique algéro-qatarie a expliqué, dans un communiqué, que les produits de la société ont été exportés vers 36 pays dans le monde et que les revenus de ces exportations durant l’année 2024 ont dépassé 360 millions de dollars.

Huiles moteur: La hausse de la production nationale a fait baisser l’importation

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Le président l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), Rachid Nadil, a affirmé, ce dimanche, que la facture d’importation des huiles moteur a connu une baisse notable au cours de ces dernières années grâce à la qualité de la production nationale qui a enregistré une hausse sensible.

Rachid Nadil qui s’exprimait sur la Radio nationale, a expliqué que la production nationale des huiles moteur a enregistré une hausse sensible grâce aux nombreux investissements des opérateurs privés dans le domaine.

A ce titre,  la production locale a permis de satisfaire une grande partie de la demande nationale en huiles moteur, a t-il souligné précisant que les quantités d’huiles consommées en 2024 ont atteint environ 148.000 tonnes, soit une hausse de 14% par rapport à 2023 (130.000 tonnes).

L’intervenant a également mis l’accent sur l’importance du recyclage des huiles usagées, précisant que le Groupe Sonatrach recycle actuellement environ 30.000 tonnes d’huiles usagées par an, tandis que 80.000 tonnes restent à recycler.

Vers la réalisation d’une usine de recyclage des huiles moteur usagées

Pour répondre à ces besoins, le Groupe tend à réaliser une usine de recyclage des huiles moteur usagées, a ajouté M. Nadir, invitant les opérateurs privés à investir dans ce domaine en partenariat avec Sonatrach, afin d’optimiser l’exploitation de ces ressources et réduire la pollution.

Il a cité, en outre, la poursuite de la hausse de la consommation annuelle de produits pétroliers, la consommation de carburant Diesel (Mazout) ayant atteint 10,9 millions de tonnes en 2024, soit une hausse de 5% par rapport à 2023 (10,38 millions de tonnes).

La consommation de l’essence a aussi augmenté de 6% pour atteindre 3,57 millions de tonnes en 2024, contre 3,36 millions de tonnes en 2023. La consommation du gaz de pétrole liquéfié (GLP) a atteint 1,8 millions de tonnes, contre 1,74 millions de tonnes en 2023, alors que la consommation annuelle d’asphalte s’est stabilisée à 490.000 tonnes.

Les raffineries nationales répondent à la demande locale de carburants

Le président de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH) a affirmé que les capacités productives des raffineries nationales sont suffisantes pour répondre à la demande locale, notamment avec les nouveaux investissements lancés par Sonatrach, la raffinerie de Hassi Messaoud en particulier (wilaya de Ouargla) qui entrera en production en 2027 avec une capacité productive allant jusqu’à 5 millions de tonnes.

Pour ce qui est de l’approvisionnement du marché en gaz butane et propane, M. Nadil a souligné que la Société nationale de commercialisation et de distribution des produits pétroliers Naftal, a créé des dépôts supplémentaires de bouteilles de gaz pour assurer un approvisionnement régulier des zones éloignées.

Sonatrach prend part au Sommet de l’énergie en Libye

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Le groupe Sonatrach prend part, depuis samedi, aux travaux de la 3ème édition du Sommet de l’énergie qui se tient dans la capitale libyenne, Tripoli, avec la participation d’environ 1500 experts et spécialistes, 250 compagnies internationales et des délégations officielles de 30 pays.

Selon le communiqué, l’Algérie participe à ce sommet, considéré comme l’une des plateformes internationales les plus importantes dans le domaine du pétrole et du gaz,  avec délégation de haut niveau de Sonatrach, conduite par son directeur central des énergies vertes et renouvelables, Youcef Khanfar, et coiffée par l’Ambassadeur d’Algérie en Libye.

Renforcer la présence de Sonatrach en Libye

A travers sa participation à ce sommet, explique le communiqué, Sonatrach cherche à consolider son engagement en faveur du renforcement de la coopération et des partenariats régionaux, qui se traduit par la reprise de son activité avec la Compagnie Nationale Libyenne du Pétrole dans le Bassin de Ghadamès, aspirant ainsi à renforcer sa présence sur le marché libyen, qui représente un secteur vital pour ses investissements actuels.

Dans une allocution prononcée au nom du PDG de Sonatrach, M. Rachid Hachichi, par M. Youssef Khanfar, Directeur Central des Energies Vertes et Renouvelables, l’intervenant a noté que ce sommet intervient dans un contexte de demande mondiale croissante en énergie, qui pose des défis majeurs au secteur, mais ouvre de nouveaux horizons pour  l’innovation et le développement durable.

Il a également souligné le rôle du gaz naturel comme une option majeure pour répondre aux besoins énergétiques mondiaux, grâce à sa propreté environnementale et à son coût acceptable qui lui permet de jouer un rôle central dans la transition vers une énergie propre et durable.

M. Khanfar a souligné également, à l’occasion, que le continent dispose d’un énorme potentiel dans le domaine des énergies renouvelables, ce qui le qualifie pour être un fournisseur mondial d’énergie propre et contribuer ainsi au développement économique durable.

Tebboune rassure les professionnels du cinéma

Présidant ce dimanche à Alger l’ouverture des travaux de la cérémonie d’ouverture des assises nationales sur le cinéma, le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune a renouvelé son soutien à la créativité et au secteur de l’industrie cinématographique.

Intervenant devant un parterre composé de nombreux artistes, producteurs, réalisateurs et professionnels du cinéma, le Chef de l’Etat a tenu à rappeler le contexte historique de la naissance du cinéma algérien : « Le cinéma algérien n’est pas né avec des institutions, des départements, des programmes ou des ministères mais c’était une volonté historique et révolutionnaire des moudjahidines afin de donner une image artistique pour la lutte du peuple algérien pour son indépendance » a-t-il déclaré.

Poursuivant son intervention, le président Tebboune a réitéré son engagement pour accompagner et soutenir la production artistique, cultuelle et cinématographique en Algérie : « Ces assises traduisent l’intérêt que nous accordons à la culture, en premier lieu, et à l’activité audiovisuelle comme l’un des piliers du secteur de la culture. Elles expriment l’intérêt que nous accordons aux ambitions des professionnels du secteur de l’industrie cinématographique » a-t-il expliqué.

« Nous allons régler problèmes de financement »

Dans cette optique, le président Tebboune s’est montré à l’idée de la création d’une haute autorité élue et qui sera chargée de la gestion du secteur : « L’Algérie s’est lancée dans une dynamique de développement et il est temps pour la culture de chapeauter cette dynamique. Nous n’avons pas de complexe pour la création d’une autorité nationale élue pour la gestion du cinéma. Vous êtes libres de la proposer dans les recommandations de ces assises » a-t-il affirmé.

Par ailleurs et concernant les problématiques du financement des projets cinématographiques et de la formation spécialisée, le président Tebboune s’est montré rassurant en déclarant : « Je rassure les professionnels du secteur concernant la problématique du financement des projets artistiques en monnaie nationale ou devises étrangères. Vous êtes libres dans vos projets, sauf ce qui touche l’Algérie. Nous sommes prêts à financer le programme de formation pour les métiers de la production cinématographique en Algérie comme à l’étranger » a-t-il ajouté.

 

Marion Maréchal perpétue la haine de l’Algérie chez la famille Le Pen

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Décidément, la haine de l’Algérie est un héritage bien conservé chez les Le Pen.

S’exprimant sur son grand père Jean Marie Le Pen sur CNews, Marion Maréchal a trouvé le moyen de tirer sur l’Algérie.

« Il se s’agit plus d’être pour ou contre l’Algérie française. Désormais c’est pour ou contre la France algérienne », a déclaré la version présentée comme soft des Le Pen.

Ne se contentant pas de surenchérir sur une prétendue algérianisation de la France, Marion Maréchal inclut même l’Algérie dans une attaque contre le mouvement de gauche la France Insoumise se Jean Luc Mélenchon qu’elle accuse d’être un « agent algérien ». Rien que ça…

Maréchal, la voilà, on est tenté de chantonner pour accompagner les propos haineux, déplacés, loin de la réalité de la petite fille de Jean Marie Le Pen, ancien tortionnaire français, durant ce que la France appelle la Guerre d’Algérie mais qui est réalité la guerre de libération de l’Algérie qui, n’en déplaise à Marion et son courant, n’a jamais été française.

 

Tebboune préside l’ouverture des assises nationales sur le cinéma

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a présidé, dimanche, au Centre international des conférences (CIC) « Abdelatif Rahal » (Alger), la cérémonie d’ouverture des assises nationales sur le cinéma.

Organisées par le ministère de la Culture et des Arts, ces assises nationales sur le cinéma se tiennent sous le haut patronage du président de la République.

Météo : Des pluies orageuses et des chutes de neige au menu de ce dimanche

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Des averses de pluies orageuses, accompagnées localement de chutes de neige, continueront d’affecter ce dimanche plusieurs wilayas du Centre et de l’Est du pays, selon les prévisions de Météo Algérie.

Ainsi, les wilayas de Souk Ahras, Béjaïa, Mila, Guelma, Tizi-Ouzou, Annaba, Sétif, Constantine, Skikda, Jijel, El Tarf, Boumerdès et Bouira sont concernées par cette alerte et placées en vigilance jaune ce dimanche jusqu’à 18h.

Par ailleurs, des chutes de neige sont également attendues durant cette journée du dimanche sur les reliefs des wilayas de Bouira et de Tizi-Ouzou.

Coupe de la CAF : Formalité pour l’USMA, la première place pour le CSC !

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Les deux représentants algériens en Coupe de la CAF, l’USM Alger et le CS Constantine, sont certes qualifiés au prochain tour, mais ils auront un match à disputer, non sans enjeu.
Si l’USMA est assurée de terminer à la première place, il n’en demeure pas moins que les Algérois vont tout donner pour terminer la phase des groupes avec un sans-faute. En revanche, le CSC aura fort à faire face à Simba SC cet après-midi à 14h au stade national
Benjamin Mkapa de Dar es Salam. A la première place du groupe A avec 12 points, soit deux longueurs d’avance sur Simba SC, qui compte 10 points, les deux clubs sont déjà
qualifiés pour les quarts de finale, mais la rencontre a pour enjeu la première place. Le club algérien pourra s’assurer la tête du groupe avec un match nul, tandis que l’équipe tanzanienne devra impérativement gagner pour espérer s’emparer du leadership. L’entraîneur du CSC, Kheireddine Madoui, ne veut pas revivre le même scénario du précédent match à l’extérieur face à Bravos. « Il faut marquer dès le début du match », dit-il et d’enchaîner : « Je ne veux pas que l’histoire de Bravos se répète ». Enfin, il a conclu son discours en mettant l’accent sur l’importance d’un premier but rapide. « Si nous marquons dans le premier quart d’heure, le chemin de la victoire sera dégagé ».

A. B.

VFL Wolfsburg : Amoura performe en Bundesliga !

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L’attaquant international algérien, Amine Amoura, continue de performer en Bundesliga en inscrivant un but face au géant allemand, Bayern Munich lors de la 18e journée du championnat allemand. Alors que Wolfsburg était mené 1-0 à la 20e minute, Amoura a rapidement réagi en marquant un but à la 24e minute, permettant à son équipe de revenir dans le match. Malheureusement pour lui et son équipe, le Bayern est revenu en force pour inscrire deux buts et prendre l’avantage (3-1). Mais avant la fin de la rencontre, l’Algérien est revenu à la charge pour inscrire son deuxième but, sauf qu’au décompte final il n’était pas suffisant pour éviter la défaite (3-2). Une fois de plus, l’attaquant algérien a prouvé qu’il était un atout essentiel pour son club. Avec ce but, Amoura atteint une contribution
directe remarquable de 14 actions décisives en 16 matches de Bundesliga cette saison, réparties comme suit : 8 buts inscrits et 6 passes décisives offertes. Le joueur algérien, désormais incontournable en Bundesliga, continue de démontrer ses qualités de finisseur et de passeur, confirmant son statut de révélation du championnat. Ses performances exceptionnelles attirent l’attention et renforcent sa réputation en Allemagne et au-delà. Avec une telle régularité, Amoura s’impose non seulement comme un élément clé pour Wolfsburg, mais aussi comme une pièce maîtresse pour l’équipe nationale algérienne, où il est attendu pour continuer à briller.

M. A

Bennacer : «Nous avons perdu les matches qu’il ne fallait pas avec Belmadi»

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Ismaël Bennacer, le milieu de terrain international algérien et joueur du Milan AC, a livré un diagnostic sur les récentes contre-performances de l’équipe nationale algérienne.

PAR MALIK A.

ENTRE la non-qualification à la Coupe du monde 2022 et les échecs successifs en Coupe d’Afrique des Nations, le joueur a exprimé son optimisme quant à l’avenir sous la houlette du nouveau sélectionneur, Vladimir Petkovic. « Nous n’avons pas perdu beaucoup de matches avec Djamel Belmadi, mais nous avons raté ceux qu’il ne fallait pas », a-t-il confié. Sous la direction de l’ancien sélectionneur, l’Algérie a enregistré seulement 7 défaites en 66 rencontres, mais certaines ont été fatales, notamment lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 et des dernières CAN. Le milieu de terrain a évoqué la pression immense qui pesait sur l’équipe. « Nous étions sous pression, celle de tout un peuple, mais aussi en interne. Ce n’était pas facile à gérer », a-t-il dit. Malgré tout, Bennacer salue les efforts de Belmadi pour protéger ses joueurs. « C’est dur à accepter, mais ces expériences nous aident à avancer. Nous avons appris de nos erreurs, et nous ne les répéterons pas », a-til souligné avant d’ajouter l’énorme travail fourni par l’ancien sélectionneur pour protéger les joueurs après chaque échec. « Djamel Belmadi a toujours essayé de nous protéger, et nous avons tenté de donner le meilleur de nous-mêmes, mais le football se joue aussi sur des détails », explique-t-il. Bennacer se projette déjà sur la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, qui se tiendra au Maroc, pays de son père. « La CAN est une compétition très difficile, avec des équipes parmi les meilleures d’Afrique. Jouer dans le pays d’où mon père est originaire, c’est quelque chose de spécial, et j’ai hâte de vivre cette expérience unique », révèle-t-il. Conscient des attentes, il estime que les Fennecs ont les moyens de briller, à condition de rester concentrés et unis. Le joueur du Milan AC se montre également confiant quant au travail du nouveau sélectionneur Vladimir Petkovic, connu pour son expérience et son pragmatisme. « Diriger une équipe comme l’Algérie, c’est un défi immense, mais Petkovic s’est bien adapté à notre groupe. Il est conscient des exigences et de la pression, et je suis convaincu que nous accomplirons de grandes choses ensemble », a-t-il déclaré. Sur un plan personnel, Bennacer a évoqué les blessures qui ont marqué ses deux dernières saisons. « C’est difficile à accepter, surtout quand on est motivé et qu’on a une bonne hygiène de vie, mais cela fait partie du football. Ces épreuves m’ont rendu plus fort mentalement », dit-il et d’ajouter : « Ces moments permettent de se concentrer sur des détails, et ce sont ces détails qui font souvent la différence », assure-t-il.