Tebboune: La constitution de 2020 a érigé la Cour constitutionnelle en un rempart pour la démocratie

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Le président de la république Abdelmadjid Tebboune

Le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, a souligné que « la révision en profondeur de la Constitution de 2020 avait érigé la Cour constitutionnelle en un rempart pour la démocratie et la stabilité du régime républicain au sein d’une Algérie attachée à la protection de la dignité de l’homme et la consécration de ses droits ».

Dans le message lu en son nom, au palais des nations, par son conseiller chargé des affaires juridiques et judiciaires, le président de la république a affirmé que « notre pays a réussi, grâce aux acquis réalisés sur cette voie, de revenir sur la scène internationale, œuvrant constamment au respect des chartes internationales et la défense des droits suprêmes collectifs et individuels prévus par les différentes clauses de la Charte onusienne ».

Ceci, a t-il précisé, en « se référant en cela à sa conscience collective et à son riche capital historique puisé de sa Glorieuse Révolution »

La création de la Cour constitutionnelle en vertu de la révision constitutionnelle traduit, a-t-il dit, « nos engagements suprêmes et la base sur laquelle s’opère le changement escompté ».

Ainsi, le président a réitéré sa volonté à travers la profonde révision de la Constitution de « consacrer l’Etat de droit, d’enrichir le système des droits et des libertés et d’appuyer les mécanismes de leur protection et de leur sauvegarde ».

le Président Tebboune a mis en exergue l’importance capitale qu’il accorde à « l’immunisation du système judiciaire de manière à conforter la paix et la justice sociale, à travers l’édification d’institutions efficaces qui protègent ces droits et les mettent à l’abri de toute violation ou dérive ».

L’Algérie, « à l’instar du reste des pays en Afrique, en Asie et en Europe, est impactée par les développements effrénés survenant sur la scène internationale et par les différents défis induits par les mutations politiques et économiques d’une part, et par les transformations sociales et de valeurs, d’autre part », a-t-il fait observer.

Le Président Tebboune a indiqué que parmi les effets de ces développements « figurent ceux touchant à l’échelle des valeurs des sociétés et la conscience des peuples de leurs droits politiques, civiques, socio-économiques et culturels ».

Ces développements, a t-il ajouté, « n’ont toutefois jamais entamé les idéaux qu’on partage, à savoir justice, équité, égalité et protection des droits de l’Homme ».

« Ce qui a amené nos Etats à amender leurs textes constitutionnels et législatifs pour répondre aux revendications légitimes et croissantes des peuples », a t-il poursuivi.

Et de rappeler, dans ce sens, que l’Algérie avait initié « plusieurs démarches » et adhéré à d’autres au double plan régional et international dans l’objectif de « protéger les droits de l’homme.

Et ce, a t-il précisé, « sans tenir compte des appartenances religieuses et ethniques et des courants politiques et culturels », respectant en cela les principes de la Constitution.

Le Président Tebboune a cité, dans ce cadre, la dernière réalisation de l’Algérie, à savoir « l’unification des rangs palestiniens de manière à préserver le droit suprême de leur peuple à la liberté, la teneur de la Déclaration d’Alger issue du dernier Sommet arabe, ainsi que les engagements qui y sont mentionnés et dont le but est la concrétisation de la prospérité des peuples arabes ».

Au terme de son allocution, le Président de la République a formulé le souhait de voir ce colloque constituer une véritable opportunité pour échanger les expertises et présenter les meilleures pratiques en matière de sauvegarde de la suprématie de la Constitution et la défense des droits du citoyen, garantis par la Constitution devant les juridictions constitutionnelles ».

Il a également formé le vœu que cette rencontre puisse être « une véritable occasion de fonder une relation d’échange et de coopération encadrée et durable entre la Cour constitutionnelle et ses homologues parmi les Etats amis et frères ».