Tebboune rassure les professionnels du cinéma

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Présidant ce dimanche à Alger l’ouverture des travaux de la cérémonie d’ouverture des assises nationales sur le cinéma, le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune a renouvelé son soutien à la créativité et au secteur de l’industrie cinématographique.

Intervenant devant un parterre composé de nombreux artistes, producteurs, réalisateurs et professionnels du cinéma, le Chef de l’Etat a tenu à rappeler le contexte historique de la naissance du cinéma algérien : « Le cinéma algérien n’est pas né avec des institutions, des départements, des programmes ou des ministères mais c’était une volonté historique et révolutionnaire des moudjahidines afin de donner une image artistique pour la lutte du peuple algérien pour son indépendance » a-t-il déclaré.

Poursuivant son intervention, le président Tebboune a réitéré son engagement pour accompagner et soutenir la production artistique, cultuelle et cinématographique en Algérie : « Ces assises traduisent l’intérêt que nous accordons à la culture, en premier lieu, et à l’activité audiovisuelle comme l’un des piliers du secteur de la culture. Elles expriment l’intérêt que nous accordons aux ambitions des professionnels du secteur de l’industrie cinématographique » a-t-il expliqué.

« Nous allons régler problèmes de financement »

Dans cette optique, le président Tebboune s’est montré à l’idée de la création d’une haute autorité élue et qui sera chargée de la gestion du secteur : « L’Algérie s’est lancée dans une dynamique de développement et il est temps pour la culture de chapeauter cette dynamique. Nous n’avons pas de complexe pour la création d’une autorité nationale élue pour la gestion du cinéma. Vous êtes libres de la proposer dans les recommandations de ces assises » a-t-il affirmé.

Par ailleurs et concernant les problématiques du financement des projets cinématographiques et de la formation spécialisée, le président Tebboune s’est montré rassurant en déclarant : « Je rassure les professionnels du secteur concernant la problématique du financement des projets artistiques en monnaie nationale ou devises étrangères. Vous êtes libres dans vos projets, sauf ce qui touche l’Algérie. Nous sommes prêts à financer le programme de formation pour les métiers de la production cinématographique en Algérie comme à l’étranger » a-t-il ajouté.