Par Mohamed Medjahdi
Le coup d’envoi de la saison estivale sera donné samedi prochain depuis le site balnéaire de Marsa Ben M’hidi
Une dizaine de plages d’une longueur totale de 14 km, sont autorisées à la baignade, alors que le nombre de sites balnéaires frappés d’interdiction (non surveillés) est de 14 s’étendant en longueur sur 3,410 km.
Parmi les plages qui enregistrent depuis le mois de juin une ruée d’estivants, figurent Marsat Ben M’hidi (ex-Port Say), M’sirda 1, M’sirda 2, Aïn Adjroud, Bider Ouled Benayed et Sidna Youcha.
En matière d’équipements, Tafsout, Aïn Adjroud, Moscarda, Agla, Bider et Oued Abdellah sont dotés d’un centre de santé alors que Moscarda, Aïn Adjroud et Oued Abdellah abritent 3 postes de secours de la Protection civile sur un total de 9 postes de surveillance pour plus de 200 agents de la Protection civile dont 60 maîtres-nageurs professionnels (permanents), 15 plongeurs (hommes grenouilles) et quelques 150 surveillants de baignade saisonniers.
Toutes les dispositions ont été prises lors de cette saison estivale avec la mobilisation d’une dizaine d’ambulances, 5 embarcations pneumatiques et 3 autres semi-rigides.
La station balnéaire de Marsat Ben M’hidi ainsi que les 2 plages de Moscarda disposent de 5 toilettes publiques, des bacs à ordures et les douches sont installées au niveau de toutes les plages autorisées à la baignade.
S’agissant de la capacité d’hébergement au niveau des plages, cette dernière est de pas moins de 3300 lits dont 10 camps de toile avec 2200 lits, près de 20 hôtels avec pas moins de 1000, un centre de colonies de vacances à Tafsout avec 120 lits et une auberge de jeunes à Marsat Ben M’hidi avec 100 lits.
Cette ouverture, faut-il le rappeler, sera marquée par une ambiance particulière notamment une parade, du folklore et des expositions.
Selon les Directions de la culture, de la jeunesse et du tourisme, tout le long de l’été, un programme artistique et culturel sera mis au point, pour rendre les plages plus attractives. Néanmoins, le déficit enregistré en matière de lits nécessite une intervention rigoureuse pour pallier le déficit, et ce, avec l’accélération des projets hôteliers en cours.
Dans ce cadre, la diversification du tourisme balnéaire dans la région de Tlemcen s’impose avec la création d’autres infrastructures hôtelières, l’encouragement de l’investissement, du fait que Tlemcen dispose de belles plages, ce qui lui confère une destination balnéaire à part, en plus de la variété des paysages, la multitude des sites et la richesse de sa culture, qui en font une destination idéale pour les voyageurs qui souhaitent alterner détente et découverte.
Comptant des plages aussi belles les unes que les autres, à savoir Marsat Ben M’hidi, Moscarda 1 et Moscarda 2, Bider, Chaïb Rassou, Bhira, Sidna Oucha et Tafsout, Tlemcen dispose d’énormes potentialités et la région côtière peut facilement devenir un fleuron du tourisme régional avec cette belle façade méditerranéenne.
En effet la côte tlemcénienne présente une diversité de paysages où les montagnes côtoient les plages, et offre, un choix multiple d’activités touristiques : escalade, promenade en forêt, loisirs nautiques, etc.
Tourisme de montagne, tourisme culturel, tourisme balnéaire ne sont que des atouts qui peuvent hisser la région et lui donner un cachet d’une véritable région touristique.