Un mois avant la fenêtre FIFA : Un sélectionneur qui tarde à se manifester

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Les verts

PAR MALIK A.

Dans un mois, soit le 18 mars prochain, les sélections nationales à travers les différentes confédérations continentales auront droit à une fenêtre Fifa. L’équipe d’Algérie, qui sort d’une coupe d’Afrique des nations (CAN-2023) catastrophique, n’a toujours pas pansé ses plaies. Les conséquences de cette élimination précoce ne sont toujours pas assumées par les responsables du football algérien, qui n’ont pas encore réglé le cas du sélectionneur national sortant, Djamel Belmadi, et ne sont pas encore fixés sur l’identité de son remplaçant.

Pourtant, dans un mois, l’Algérie accueillera un tournoi international sous l’égide de la Fifa avec la participation de trois autres nations de différents continents. Avant cette joute post-CAN, la sélection nationale est toujours sans patron technique. Vingt-quatre jours après le fameux tweet de son président Walid Sadi révélant un « accord à l’amiable » et annonçant la fin de mission de Djamel Belmadi, la FAF n’a pas encore résilié ledit contrat, ni trouvé son potentiel successeur. Au moment où le public attendait avec impatience et beaucoup de curiosité le nom du successeur de Belmadi, le président de la fédération algérienne de football s’est rendu en Tunisie, accompagné du secrétaire général Nadir Bouzenad pour
assister aux travaux de l’assemblée générale de l’union nord-africaine de football, qui avait à l’ordre du jour l’évaluation des activités de l’année 2023 et l’installation d’un nouveau président de cette instance régionale. C’est dire que cela risque de prendre encore du temps, surtout que des informations persistantes et vérifiées tendent à laisser croire
qu’aucun des noms vrombissants des techniciens courtisés n’a répondu par l’affirmative à la sollicitation de la FAF. Dernier en date, le sélectionneur portugais du Nigeria, José Peseiro, finaliste de la CAN 2024 avec les Super Eagles et dont le contrat a expiré àla fin du tournoi dimanche dernier.

Or, bien que désormais libre de tout engagement et fortement courtisé par la FAF avec le président de laquelle il se serait entretenu plusieurs fois à Abidjan, le technicien lusitanien n’a pas (encore ?) dit oui, encore moins révélé le fond de sa pensée et tranché la question de son avenir proche. La piste étrangère est la seule privilégiée pour les raisons que l’on sait, accompagnée toutefois d’un black-out total qui fait naître de légitimes craintes chez les supporters de voir la FAF commettre une erreur de casting fortement préjudiciable. A plus forte raison quand on sait que la commission ad hoc installée pour ce besoin n’a jamais dressé un quelconque profil de l’homme de la situation, s’embourbant dans
des considérations étranges autour de la résidence permanente et l’obligation de passer ses week-ends en Algérie ! En attendant, le temps passe, les semaines défilent et la prochaine
fenêtre internationale de la FIFA se profile déjà à l’horizon.

M A.