Par Amar R.
Les élections pour le renouvellement par moitié des membres du Conseil de la nation des membres du Conseil de la nation ont pris fin hier au niveau des Assemblées populaires provinciales à travers le pays, sur un taux de participation de 96,31%, qui se sont déroulées dans des conditions d’organisation rigoureuses, selon le président de l’Autorité nationale indépendante pour les élections (ANIE).
Le taux de participation à ces élections, qui se sont déroulées dans des conditions d’organisation rigoureuses, a atteint 96,31% à 17h, selon le président par intérim de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Karim Khelfane. Le dépouillement des voix a débuté immédiatement après la clôture des bureaux de vote.
L’engouement des électeurs et candidats, notamment ceux qui se sont engagés sous la bannière de partis, est témoin de l’importance qu’accordent les formations politiques à ces joutes électorales pour jauger leur degré d’implantation au sein de la chambre haute du P0arlement, et de l’âpreté de la course pour le contrôle de cette importante institution législative.
Le FLN en quête de confirmation
Aussi, les résultats attendus de cette élection partielle du Sénat devrait, sauf surprise, consacrer le Front de libération nationale (FLN) en tant que première force politique à la chambre haute du Parlement en remportant les sièges dans les principales villes et grandes agglomérations du pays, à l’instar d’Alger, Oran, Tipasa, Aïn Defla et Tébessa.
En témoigne la préparation de cette échéance par la direction du parti qui a adressé des messages à ses militants pour les galvaniser face aux concurrents. Ainsi, la mouhafadha de Sétif a souligné la campagne menée contre elle à l’occasion de cette élection, en déclarant : «Les adversaires du parti attendent son revers, mais aujourd’hui, avec votre vote et votre loyauté, nous prouverons que le FLN n’est pas vaincu, mais renouvelé et renforcé, sortant plus fort de chaque bureau de vote».
«En ces moments cruciaux, nous nous trouvons tous devant une responsabilité historique vis-à-vis de notre ancien parti, celui qui nous a portés à des postes de responsabilité et nous a donné l’honneur de représenter le peuple et de défendre ses aspirations», indique un communiqué de la mouhafadha. «Aujourd’hui, vous êtes face à un test de loyauté et d’appartenance, et à une occasion de rendre la pareille au doyen, qui n’a jamais été un simple parti, mais qui a toujours été une forteresse imprenable pour le pays et un bouclier protecteur pour ses institutions», ajoute-t-il.
L’ex-parti unique est talonné de près par le Rassemblement national démocratique (RND), dont le SG a mené campagne pour cette élection sénatoriale qui a mené campagne, puis viennent les indépendants, El Moustakbal qui compte un important vivier électoral dans les wilayas de l’Est, et ensuite, le MSP et El Bina, et le FFS qui est bien implanté en Kabylie, notamment Béjaïa et Tizi Ouzou.
Le taux de participation à ces élections, qui se sont déroulées dans des conditions d’organisation rigoureuses, a atteint 96,31% à 17h, selon le président par intérim de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Karim Khelfane. Le dépouillement des voix a débuté immédiatement après la clôture des bureaux de vote.
Le nombre de votants s’élève à 26 231 sur un corps électoral qui s’élève à
27 241 (2350 membres des Conseils populaires de wilaya et 24 891 membres des Conseils populaires communaux).
Le scrutin s’est déroulé sur l’ensemble du territoire (58 wilayas) et toutes les conditions nécessaires ont été réunies pour qu’il soit un succès, le processus ayant démarré dans des conditions normales, a indiqué en outre l’ANIE.
L’ouverture a débuté à 8h dans 101 bureaux de vote répartis à travers 58 wilayas, outre la disponibilité du matériel et des documents électoraux et la présence des observateurs des partis et des indépendants, des superviseurs, des magistrats, des greffiers, des coordinateurs au niveau des bureaux. Le scrutin s’est déroulé dans de bonnes conditions.
