5.130 milliards de dinars de transferts sociaux en 2021, selon Benabderrahmane

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Le président de la République avait réaffirmé, samedi dernier, dans son allocution d’ouverture des travaux de la rencontre gouvernement-walis, le caractère social de l’Etat algérien. Le premier ministre est allé plus loin, le lendemain, à l’occasion de la clôture des travaux de cette rencontre, en mettant en relief le niveau de la contribution de l’Etat sur ce volet, confirmant que les pouvoirs publics continuaient d’appuyer toutes les catégories pour améliorer le pouvoir d’achat et assurer une vie décente à tous les citoyens. Sans attendre l’embellie financière, l’Etat a décidé d’agir sur la fiscalité et le point indiciaire pour provoquer le déclic de la hausse des salaires, restés inchangés depuis plus d’une décennie, pour ensuite opter pour le relèvement du Snmg et l’octroi d’une allocation chômage.

Aïmene Benabderrahmane rappellera que les transferts sociaux ont coûté 5130 milliards de dollars en 2021.

Cette intervention se traduit, selon Faïd Abdelaziz, directeur général du budget au ministère des Finances, par les dispositifs d’aide et les transferts sociaux, scindés en «subventions directes puisées du budget de l’Etat et comprenant essentiellement les transferts sociaux» d’une part, et en subventions indirectes consistant en les recettes non recouvrées auxquelles l’Etat renonce sous forme d’incitations fiscales, d’avantages commerciaux et de subventions sur les prix des produits énergétiques d’autre part.

Celui-ci, qui évoquait le sujet en juin dernier sur les ondes de la Chaîne 3, ajoutait que «ces subventions directes et indirectes épousent deux formes à leur application : subventions ciblées (habitat, santé, retraites) et subventions généralisées (subventions sur les prix des produits de base, des produits alimentaires et énergétiques et de l’eau).

Il précisait, alors, que le total des subventions directes et indirectes oscillait, durant la période allant de 2018 à 2021, entre 3.900 et 5.130 milliards de dinars, dont 56% de subventions généralisées (2.800 milliards DA).

B. A.