La ministre de la Solidarité nationale, Kaouter Krikou a affirmé, jeudi à Alger, que des mesures avaient été prises à l’effet d’assurer des accompagnateurs aux enfants autistes au niveau des classes spéciales des établissements éducatifs.
Mme Krikou, qui s’exprimait à l’APN, a indiqué que « la décision d’assurer ou non un accompagnateur à l’enfant atteint d’autisme au niveau des classes spéciales, sera prise par une commission spécialisée, selon le besoin et la situation de chaque enfant ».
Intégration d’un plus grand nombre dans les classes ordinaires
La ministre a expliqué que cette démarche avait pour but « l’intégration d’un plus grand nombre d’enfants autistes dans des classes ordinaires, étant les plus aptes à leur dispenser l’enseignement adéquat ».
Elle a également précisé que cette action sera renforcée à travers « les résultats de la commission multisectorielle installée récemment en vue d’examiner et mettre en place un système juridique qui engloberait tous les aspects liés à cette catégorie, notamment celui des accompagnateurs ».
Le secteur de la solidarité prend en charge 33 000 enfants
Une stratégie, dit-elle, qui devra « permettre aux autistes de vivre de manière autonome et d’assurer leur intégration dans la vie sociale, à travers l’action de coordination entre les différents secteurs ministériels ».
En termes de chiffres, M. Krikou a fait savoir que son secteur compte 239 établissements et 17 annexes, en sus de 1194 classes spéciales dans les établissements éducatifs, ce qui a permis la prise en charge de 33.000 enfants au titre de l’année scolaire 2022/2023.
