L’Algérie et l’Allemagne ont signé, ce jeudi, une déclaration d’intention commune portant la création d’une Task force bilatérale sur l’hydrogène, selon le communiqué ayant sanctionné la rencontre.
La déclaration a été signée par le Ministre de l’Energie et des Mines, M. Mohamed ARKAB, et le Vice –chancelier allemand, Ministre de l’Économie et de la Protection du climat, Dr Robert HABECK, dans le cadre du renforcement du partenariat Algero – allemand dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables.
Selon le communiqué, « cette task force Algéro-Allemande sur l’hydrogène, a pour objet de promouvoir les conditions cadres pour les études, la production, le stockage,le transport et le marketing de l’hydrogène vert ainsi que de ses dérivés ».
Cette Task force permettra, également, de renforcer davantage la coopération bilatérale afin de promouvoir et soutenir les investissements dans tous les secteurs économiques (privé et public) concernés par le développement de l’hydrogène dans les deux pays.
Elle permettra aussi, est-il précisé, de contribuer au renforcement de la sécurité énergétique de l’Algérie et l’Europe, tout en favorisant la réalisation des objectifs de l’accord de Paris sur le climat.
Vers l’extension du corridor de gazoducs pour transporter l’hydrogène
La signature de la déclaration d’intention commune a été suivie d’un échange de haut niveau entre les ministres et les hauts responsables des deux ministères, ainsi que des experts concernés sur les potentiels et les défis du développement de la chaîne de valeur des énergies nouvelles et renouvelables notamment le développement de l’hydrogène.
Des représentants de l’Union Européenne et le consortium européen, qui soutiennent ensemble la création d’un « corridor sud en H2 », sont également été invités.
Ce projet prévoit l’adaptation et l’extension du corridor de gazoducs pour transporter l’hydrogène de source renouvelable, à partir de l’Algérie jusqu’au sud de l’Allemagne.
L’Algérie ambitionne d’exporter 10% des besoins d’hydrogène de l’UE d’ici 2040
L’Algérie a l’intention de devenir un important producteur d’hydrogène vert et d’exporter 10% des besoins de l’UE d’ici 2040.
Le communiqué souligne que le « corridor sud H2» contribuera à la sécurité de l’approvisionnement énergétique et la diversification des importations d’énergie en Europe et constitue un élément important pour l’exportation de l’énergie verte pour l’Algérie.
La table ronde s’est déroulée dans le cadre du partenariat énergétique Algéro-Allemand, afin de renforcer davantage le dialogue en matière de politique énergétique entre la l’Algérie et l’Allemagne.
