Algérie-Espagne: Le discours de Sanchez à l’ONU a changé la donne

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Le ministre des affaires étrangères, Ahmed Attaf, qui a accordé une interview à la chaîne Al Jazeera, s’est exprimé sur les dernières évolutions enregistrées dans les relations entre l’Algérie et l’Espagne.

Interrogé par la journaliste de la chaîne qatarie au sujet des tensions enregistrées dans les relations algéro-espagnoles ces deux dernières années, Attaf a d’emblée clarifié que l’Espagne ne peut en aucun cas être qualifié de pays ennemi. « Je ne pourrais jamais qualifier l’Espagne de pays ennemi », a t-il tenu à préciser.

Un revirement à 180° dans la position de l’Espagne

« Il y avait, certes, des tensions et on a rappelé notre ambassadeur car le problème qui a conduit à cette situation est un problème politique très important pour nous. On ne peut pas oublier que l’Espagne a été le pays colonisateur du Sahara occidental et il a une responsabilité particulière envers ce pays, et nous n’avons pas accepté la facilité avec laquelle l’Espagne a exprimé son soutien au plan d’autonomie », a expliqué Attaf assurant au passage que les choses sont rentrées dans l’ordre avec le changement de la position de l’Espagne.

« Ce qui a donné le feu vert pour reprendre nos relations avec l’Espagne, c’est le discours prononcé par Pedro Sanchez devant l’assemblée générale de l’ONU. Là il a changé de position et c’est tout ce que nous avons demandé: que l’Espagne s’aligne sur la position de l’Europe », a affirmé encore Attaf.

Le ministre a précisé, dans ce sens, qu’aujourd’hui si l’on consulte le site web du ministère des affaires étrangères de l’Espagne, on voit que sa position a connu un revirement à 180°.

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