L’Algérie s’est lancée depuis quelque temps dans la défense de son patrimoine, en remportant notamment la bataille du raï auprès de l’Unesco.
Le président de la République lui-même avait mis l’accent sur la nécessité de « développer et de protéger le patrimoine algérien à travers sa classification en tant que patrimoine immatériel sauvegardé dans le cadre de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture ».
Le 8 mars dernier, en visitant une exposition de femmes artisanes, M. Tebboune avait
demandé l’instauration d’un certificat de conformité pour les produits algériens.
En effet, en s’adressant à une créatrice de chedda tlemcénienne, le chef de l’Etat avait déclaré : « Il faut un certificat de conformité pour cette tenue classée à l’Unesco, je vais voir avec le ministre du Tourisme pour qu’il y ait un sceau spécial pour la chedda. »
Hier, à l’issue de la réunion du gouvernement, il a été fait part de la mise en place d’un label de qualité et d’authenticité des produits de l’artisanat dans le cadre des mesures prises pour la promotion et la préservation de l’artisanat, ainsi que pour
garantir la qualité et l’authenticité des produits artisanaux.
« Il s’agit du label dénommé ‘Artisanat d’Algérie – Algerian Handcrafts’, devant permettre
d’attester de la qualité et de l’authenticité des produits artisanaux fabriqués en Algérie »,
selon une communication présentée par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat lors
de la réunion hebdomadaire du gouvernement.
« Ce dispositif s’inscrit dans le cadre d’une série de labels qui seront mis en place en vue de
promouvoir les produits du terroir, à l’instar de la dinanderie de Constantine, la poterie de
Bider, le tapis de Ghardaïa et le tapis de Babar », ajoute le communiqué.
S. H.
