Au terme de sa tournée européenne dont il a été chargé par le Président de la République, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Ataf, est arrivé, ce jeudi, à Berlin où il a tenu une séance de travail avec son homologue allemande, Mme Analina Berbock.
Selon un communiqué du ministère, la séance de travail a été consacrée à plusieurs points dont la réalité et les perspectives du partenariat algéro-allemand, ainsi que sur l’évolution des dossiers régionaux et internationaux d’intérêt commun.
Concernant la coopération algéro-allemande, les chefs de la diplomatie des deux pays ont salué la dynamique enregistrée dans les relations bilatérales dans divers secteurs, notamment les grands projets communs que les deux parties aspirent à concrétiser dans le domaine des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert.
Abordant, la situation dans la région sahélo-saharienne, les deux parties ont renouvelé leur engagement à renforcer la concertation et la coordination, notamment concernant la situation au Mali.
Au plan international, les deux parties ont eu à discuter notamment de la crise en Ukraine à la lumière de l’initiative de médiation présentée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en vue de contribuer aux efforts internationaux visant à développer une solution pacifique et durable.
A l’occasion, la ministre allemande Analina Berbock a également salué le rôle important que joue l’Algérie dans la réalisation de la sécurité énergétique dans le monde et les efforts qu’elle déploie dans son espace régional pour répandre la sécurité et la stabilité au Mali, en Libye et dans la région du Sahel en général.
Elle a également félicité l’Algérie suite à son l’élection en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, exprimant la volonté de l’Allemagne de partager son expérience tirée de sa dernière adhésion au Conseil de sécurité au cours de la période 2019-2020.
De son côté, le ministre Ahmed Ataf a évoqué la profondeur des relations historiques entre les deux pays, qui trouvent leurs racines dans le traité de paix signé entre l’Algérie et Hambourg en 1751, louant ses perspectives prometteuses, notamment dans les domaines techniques et énergétiques.
Il a également exprimé ses remerciements pour le soutien apporté par l’Allemagne à la candidature de l’Algérie à l’adhésion au Conseil de sécurité, se félicitant de son offre de partager son expérience sur les travaux du Conseil.
En conclusion, les deux parties sont convenues de poursuivre la coordination et d’intensifier les consultations dans le cadre de la préparation des prochains événements bilatéraux et multilatéraux.
