Crise diplomatique entre l’Espagne et Israël

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Crise diplomatique entre l'Espagne et Israel

L’agression sioniste contre Gaza, vient de provoquer une crise diplomatique entre l’Espagne et Israël. Selon le quotidien espagnol « Larazon », l’entité sioniste, par le biais de son ministère des affaires étrangères, a convoqué l’ambassadeur d’Espagne pour, écrit-il, « une sévère réprimande ».

Selon le même quotidien, l’entité sioniste accuse le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, de « soutenir le terrorisme » et d’apporter un « soutien implicite aux actions du Hamas ».

Le journal espagnol a laissé clairement comprendre que la réaction sioniste est, en réalité,  en lien direct avec les déclarations faites par Sanchez lors de sa dernière tournée en Israel, en Palestine et en Egypte. Une tournée au cours de laquelle Sanchez s’est présenté en défenseur de « la coexistence de deux Etats comme seule manière de résoudre le conflit entre Israël et la Palestine ».

Le même média rappelle également qu’avant ce voyage, le dirigeant espagnol avait souligné l’importance pour la communauté internationale, en particulier l’Union européenne, de travailler de manière coordonnée pour parvenir à une reconnaissance commune de l’Etat palestinien.

Selon « Larazon », Sanchez aura même évoqué la possibilité de la reconnaissance de l’Etat palestinien par l’Espagne si la communauté internationale n’agit conjointement dans cette direction. C’est, sans doute, cette éventualité, qui devrait affoler les dirigeants sionistes qui ont, dans la foulée, convoqué également l’ambassadeur de la Belgique suite aux déclaration de son premier ministre, Alexander De Croo.

Le gouvernement Sanchez n’a, jusque-là, pas réagi publiquement à la convocation de son ambassadeur mais en Espagne les premières réactions ne se sont pas faites attendre. Selon les médias, « le conseil municipal de Barcelone a décidé ce vendredi 24 novembre de suspendre ses relations avec Israël ». Le même conseil conditionne désormais le rétablissement de ces relations par « un cessez-le-feu permanent à Gaza » et « le respect par l’Etat hébreux des droits fondamentaux des palestiniens ».