Abdelkader Amrani a exigé un vrai projet sportif pour le CS Constantine lors d’une interview sur la page facebook officielle du club. Le coach garde toujours de l’amertume après l’élimination de l’équipe constantinoise en demi-finale de la coupe d’Algérie. «C’est difficile à digérer surtout à ce stade de la compétition. On avait beaucoup d’espoirs pour procurer de la joie à tous les Constantinois. C’était un grand rêve qu’on voulait réaliser», a-t-il déclaré avec une pointe d’amertume. Amrani a déploré la programmation anarchique des rencontres. «J’étais obligé d’accorder quatre jours de repos aux joueurs pour oublier la déception. Physiquement, les joueurs étaient vraiment KO. Jouer trois matches en moins de dix jours avec deux déplacements à Oran, puis rester 20 jours sans match ne peut que causer une cassure. Cela affecte mon travail et celui du groupe. On fait beaucoup d’efforts pour garder les joueurs concentrés, mais cela ne remplacera jamais la compétition officielle», a-t-il fait savoir. Amrani souhaite que le CSC s’engage dans un véritable projet sportif. «Je souhaite une seule chose, qu’au niveau de la gestion de l’équipe les choses changent. Il faut que les gens pensent et planifient autrement. Il faut que ce club ait une politique bien définie et qu’on cesse de bricoler», a-t-il martelé. Il déplore le manque de vision et souhaite que les choses se fassent dans les normes, que ce soit avec ou sans lui. «Le problème à Constantine, c’est qu’on écarte 15 joueurs pour qu’on en ramène 15 autres. Et on recommence à chaque fois le travail depuis le début. On ne peut travailler sans une base ou un projet bien défini. Un projet implique que les jeunes du club puissent défendre les couleurs de l’équipe en catégorie seniors», a-t-il indiqué.
A. B.
