Dernière tranche de la pénétrante de Béjaïa : Le wali met le paquet pour accélérer l’achèvement

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PAR M. MANSOUR

Le wali de Béjaïa, Kameleddine Karbouche, multiplie les réunions avec les parties impliquées dans la réalisation de la dernière section de la pénétrante autoroutière reliant la wilaya de Béjaïa à l’autoroute est-ouest. Ce projet revêt une importance vitale pour la fluidité du trafic routier et surtout pour stimuler l’activité commerciale et économique en connectant le port de Béjaïa à l’autoroute est-ouest.

Dans cette perspective, M. Karbouche a présidé hier une réunion de coordination consacrée à l’évaluation de l’état d’avancement des travaux relatifs à la dernière phase de ce projet sur le tronçon s’étendant du point kilométrique 11 à Oued Ghir jusqu’au point kilométrique 0 au port de Béjaïa. La réunion s’est tenue en présence du président de l’APW, du directeur général de l’Algérienne des autoroutes, d’un directeur central au ministère des travaux publics et des infrastructures de base, du directeur général de la société chinoise China Railway Construction Corporation (CRCC), du directeur général de la société algérienne des
ponts et travaux d’art (Sapta), du directeur du bureau d’études, ainsi que de l’ensemble des parties prenantes de ce projet, y compris les directeurs exécutifs et les chefs de daïra.

Dans son énoncé, le wali s’est adressé au représentant de l’Algérienne des autoroutes lui demandant de répertorier incessamment tous les besoins en matériaux de construction afin d’accélérer la réalisation des travaux par la Sapta et la CRCC. Il a également demandé au représentant de la société chinoise d’adhérer strictement aux échéances fixées et les a encouragés à intensifier l’effort et à renforcer les chantiers en mobilisant les ressources matérielles et humaines nécessaires.

De son côté, le président de l’APW a exhorté l’Algérienne des autoroutes à respecter le délai annoncé lors de la réunion précédente.

Les ouvrages d’art à 80% et la route à double voie à 65%

Dans ce cadre, le représentant de l’Algérienne des autoroutes a pris la parole pour fournir un exposé détaillé sur l’état d’avancement des travaux, tout en dressant la liste exhaustive de tous les matériaux requis par les deux entreprises prestataires, afin de permettre la poursuite des travaux en vue d’achever le projet dans les délais les plus brefs.

Concernant le niveau d’avancement des travaux, le communiqué sanctionnant cette réunion indique qu’il a atteint 80% pour les aménagements d’ouvrages d’art, englobant notamment deux échangeurs, sur la portion s’étendant du PK 11 à Oued Ghir jusqu’au PK
16 à Tala Hamza, conformément à la variante proposée par le bureau d’études chinois.
Cette variante a été adoptée tant par la commission technique de la wilaya que par les
responsables de la tutelle.

Par ailleurs, les travaux concernant la réalisation de la route en double voie sur le même tronçon ont atteint 65%, précise la même source. Cette dernière portion comprend six kilomètres d’ouvrages d’art, dont pas moins de six viaducs destinés à traverser le lit de l’oued Soummam. Il va sans dire que cette solution a engendré des coûts de réalisation
bien plus élevés, mais elle demeure toutefois la plus adéquate, voire la plus optimale pour réduire au maximum les problèmes relatifs aux expropriations, ainsi que ceux ayant trait aux zones inondables et la préservation des parcelles agricoles.

Soulignons que les efforts déployés en vue de la concrétisation de cet ouvrage témoignent de l’attention soutenue qu’il suscite de la part des pouvoirs publics, eu égard aux opportunités qu’il peut offrir du point de vue du développement économique. Sa réalisation promouvra l’essor de l’activité portuaire et contribuera à la fluidité du trafic routier.

Conscientes de ces enjeux, les autorités publiques accordent un intérêt particulier à son achèvement dans les plus brefs délais. C’est dans cette optique que le président de la République a émis des directives pour accélérer sa réalisation pour le mettre en service dans le but de dynamiser les échanges commerciaux et de stimuler l’activité économique.

M. M.