Le ministre des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra s’est entretenu, ce vendredi, à Oran, avec son homologue Kenyan, Alfred Mutua.
Le ministre des Affaires étrangères du Kenya qui a participé au préalable à la 9ème conférence de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, clôturée jeudi, a fait une déclaration à la presse à l’issue de cette rencontre.
Alfred Mutua a indiqué que les discussions durant cette rencontre ont porté sur la paix et la sécurité en Afrique.
Elles ont également abordé les défis auxquels le continent est confronté, le rôle de l’Union africaine dans l’instauration de la paix et la question des sanctions imposées à certains pays africains.
Mais le ministre des affaires étrangères du Kenya a également abordé la coopération entre son pays et l’Algérie.
D’emblée, M. Mutua a souligné que les relations entre le Kenya et l’Algérie sont « l’une des meilleures ». A ce titre, il a noté que le Kenya souhaite importer des produits pétroliers et gaziers d’Algérie et aspire également à attirer des opérateurs économiques algériens pour investir dans son pays.
Il a également indiqué que le Kenya dispose de nombreux produits pouvant être exportés vers l’Algérie, tels que les viandes rouges, le lait, le café et le thé.
M. Mutua a également fait savoir qu’un projet de jumelage est en préparation entre les villes d’Oran et de Mombasa, en plus de préparatifs pour l’ouverture de lignes directes de transport aérien entre les deux pays.
Le ministre kenyan a ajouté que les entretiens ont également évoqué la question des étudiants de son pays qui poursuivent leurs études en Algérie.
Ceci, tout en soulignant que l’Algérie, considérée comme pionnière dans de nombreuses spécialités au niveau africain, accueille des centaines d’étudiants kenyans.
Le diplomate kenyan a aussi indiqué que des efforts sont en cours pour mettre en place un système de formation devant permettre aux diplomates kenyans et algériens d’étudier ensemble pour une diplomatie basée sur la paix et l’amitié.
Il s’agira également de pouvoir développer les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays.
