PAR ABDELLAH B.
Plusieurs contrats dans le domaine gazier seront signés d’ici à la fin de l’année en cours entre Sonatrach et de grands groupes pétroliers mondiaux. L’information a été révélée hier par Youcef Khanfar, directeur central des ressources nouvelles au sein du groupe Sonatrach, lors de son intervention sur les ondes de la radio nationale. « Nous allons signer plusieurs contrats d’ici à la fin de l’année en cours avec de grands partenaires étrangers, dont certains sont actifs sur le marché gazier et de nouveaux partenaires qui s’intéressent à l’investissement dans le domaine minier en Algérie », a-t-il révélé.
Eni, Total Energies, Chevron, Exxon Mobil, comme il est également question du retour des compagnies espagnoles, sont désormais les plus importants groupes étrangers figurant sur la liste des potentiels candidats pour l’acquisition de nouveaux marchés sur le territoire national. En fait, dans le cadre de la nouvelle stratégie du groupe public Sonatrach visant à l’amélioration de la production gazière du pays, de nouvelles découvertes entreront en phase d’exploitation durant cette période de l’année pour porter la production brute du pays à 150 milliards m3. Et pour réussir cette mission, le groupe public table sur l’investissement étranger, dont des pourparlers sont déjà en cours avec des acteurs internationaux.
Selon ce dernier, « 150 milliards de m3 est le volume de production globale, et pour déterminer les volumes exportables, il faut déduire la consommation nationale et les volumes à réinjecter dans les puits pour maintenir leur production », explique-t-il, avant d’ajouter que pour maintenir « le niveau de production des gisements, la compagnie publique ne peut pas abandonner la technique de drainage qui, à elle seule, consomme près du tiers de la production globale du pays ». De ce fait, le challenge est de
maintenir ce niveau de production pour répondre à la fois à une consommation locale ascendante et à un besoin croissant exprimé par les clients traditionnels de l’Algérie. « Nous avons l’intention de maintenir notre position de leader dans la zone méditerranéenne et en Afrique en matière d’exportations gazières », explique-t-il. Pour atteindre cette finalité, Sonatrach a intensifié ces derniers temps les opérations d’exploration, une manière de renouveler les ressources gazières du pays.
Sur ce point en particulier, le responsable de la compagnie publique affirme que le groupe vise une augmentation de la production de 10 milliards m3 entre 2024 et 2028, et ce, après l’entrée en exploitation des nouvelles découvertes. Par ailleurs, les périmètres miniers exploités par la compagnie nationale jusqu’ici sont de 600.000 km2 . « L’élargissement des zones exploitables exige d’importants efforts et une prise de risques, pour une meilleure maîtrise des coûts et l’accélération d’exploitation et production. Le travail se fait actuellement dans les zones déjà en activité, mais cela ne veut pas dire que les autres zones ne sont pas cible de prospection », explique-t-il.
A. B.
