Ils entreront en production commerciale cette année : Coup de starter pour plusieurs projets gaziers

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rapport de la chambre africaine de l'énergie sur les perspectives du marché gazier 2024-2030 : Le fossé se creuse entre l'offre et la demande

PAR ABDELLAH B.

L’année 2024 sera une année gazière par excellence pour l’Algérie, qui tend à améliorer sa production pour relever des défis à la fois internes et externes. Il s’agit de l’année de démarrage de la croissance de la production gazière du pays, qui devrait atteindre des niveaux plus élevés que ceux enregistrés l’année dernière. Dans ce sens, plusieurs champs devront entrer en production commerciale cette année, dont les plus importants sont le champ de Hassi Ba Hamou dans la wilaya de Timimoun, dont la capacité de production devrait atteindre 6 millions m3 par jour d’ici à 2026.

Les opérations de développement effectuées par la compagnie nationale pour rehausser la production de ce champ ont concerné le développement du réseau de collecte de plus de 24 nouveaux puits, accompagné de la réalisation d’une station de traitement et d’une ligne de transport de gaz traité.

Dans cette région de sud-ouest du pays, qui a connu ces dernières années plusieurs
opérations d’exploration et de développement de la production, d’autres projets
réceptionnés l’année dernière vont participer dans l’amélioration de la production nationale, notamment le gisement de Tinerkouk, qui est le plus important dans la région avec une capacité de production de 40 millions de m3/jour. Outre ces projets qui devront hisser le volume de la production gazière du pays, d’autres sont également dans le programme de la compagnie pour les années à venir, notamment le gisement d’Ahnet dans le bassin d’Adrar et également le projet de HTJ.

Pour ce qui est du gisement d’Ahnet, la compagnie nationale avait déjà annoncé la date de début des activités de développement attendues durant l’année 2025. Dans le même sillage, la région d’Illizi est également concernée par les projets de développement de la production gazière. Un projet de développement du gisement Issouane est déjà en cours de réalisation dans le cadre d’un partenariat entre le groupe public Sonatrach et le français Total Energies, dont la date de l’entrée en production commerciale est programmée pour 2026.

Parmi les projets de développement de gisements qui figurent également dans le programme de la compagnie nationale des hydrocarbures s’étalant jusqu’en 2028, on trouve le gisement d’Assel, dans la wilaya d’Ouargla, dans le cadre d’un projet de partenariat avec le groupe russe Gazprom. Le projet en question vise à la production de plus de 2 millions m3 de gaz par jour, et ce, à partir de 2028.

Si le pays a procédé volontairement à la réduction de la production pétrolière dans le cadre de l’organisation des pays producteurs du pétrole, la production gazière continue ces dernières années à prendre une courbe ascendante. Cette orientation de la politique énergétique du pays, axée essentiellement sur l’amélioration de la production gazière, s’explique à la fois par l’engagement du pays sur la scène internationale, notamment avec l’Italie vers laquelle les exportations devront connaître une amélioration de 20% d’ici à la fin de l’année en cours pour atteindre un volume de 30 milliards m3. Et de l’autre par l’engagement de l’Algérie sur la voie de la transition énergétique, dont le gaz est considéré comme étant le combustible indispensable pour la réussite de cette stratégie.

A. B.