Le MDN organise un exercice sur l’intervention en cas d’urgence chimique

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Le ministère de la défense

Le Ministère de la défense nationale, MDN, organise du 23 septembre au 4 octobre prochain un exercice, à composantes multiples, de renforcement des capacité d’intervention en cas d’urgence chimique,  baptisé « Chemex Afrique ».

Dans son communiqué, le MDN a précisé que la cérémonie d’ouverture de cet exercice a été supervisée, ce samedi, par le secrétaire général du MDN, le général-major Mohamed Salah Benbicha, au niveau du Cercle de Garnison de l’Armée nationale populaire de Ain Naâdja, Alger/1e RM.

L’institution militaire souligne que cet exercice est destiné aux représentants des Etats-Parties à la Convention sur l’Interdiction des Armes chimiques (CIAC) de la région d’Afrique.

Elle précise également que l’Algérie a abrité cet événement en collaboration avec l’Organisation pour l’Interdiction des Armes chimiques (OIAC), l’exercice « sera animé par des instructeurs nationaux et étrangers, sous la supervision d’observateurs et d’évaluateurs internationaux ».

Renforcement des capacités de réponse en cas d’attaque ou d’incident chimique

Le MDN précise que l’exercice vise le renforcement des capacités de réponse des Etats-Parties d’Afrique aux urgences chimiques et la consolidation de l’appui technique de l’OIAC en matière d’assistance et de protection concernant l’emploi ou la menace d’emploi d’armes chimiques ou de produits chimiques et toxiques.

Il vise également à promouvoir le dialogue entre les spécialistes des Etats-Parties à la CIAC appartenant à différentes communautés régionales d’Afrique.

Le Secrétaire Général du MDN a mis en avant, à l’occasion, « le rôle leader de notre Pays dans l’application de ladite Convention » en œuvrant à « l’application rigoureuse de la Convention sur l’Interdiction des Armes chimiques ».

Le même responsable a affirmé que l’Algérie a joué un rôle actif, en sa qualité de membre du Conseil exécutif de l’Organisation, dans le renforcement de la position de l’Afrique et la défense de ses intérêts, consolidant ses capacités dans les différents volets ayant trait à l’application de la Convention ».

L’exercice est le premier du genre en Algérie et en Afrique

Au programme de ce tout premier exercice du genre en Algérie et en Afrique, figurent des formations avancées en matière de protocoles d’intervention en cas d’attaque ou d’incident chimiques, avec utilisation de moyens sophistiqués de reconnaissance, de détection, d’échantillonnage, de décontamination et d’évacuation sanitaire.

Le MDN précise que l’exercice comporte également la simulation d’une attaque terroriste chimique, exécuté par les stagiaires africains, avec la participation de l’ensemble des entités algériennes concernées.