Les prix du pétrole dévissent

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Les cours de l’or noir sont en baisses ce jeudi à cause d’un bon des réserves d’essence aux États-Unis impliquant une baisse de la demande du pétrole.

La baisse de la demande couplée à la reprise de la production de brut en Libye après trois mois de perturbations a fait perdre 4% au prix du pétrole en séance.

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Ainsi, le baril de Brent de la mer du Nord (référence pour le pétrole algérien) pour livraison en septembre a perdu 2,86% en s’établissant à 103,86 dollars après avoir lâché en séance plus de 4%.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison le même mois, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, a baissé quant à lui de 3,53% pour s’établir à 96,35 dollars, peu après avoir dévissé de 5%.

Les réserves de l’essence aux USA en hausse

Mercredi, l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) avait fait état d’une hausse inattendue des réserves d’essence qui ont augmenté de 3,5 millions de barils, soit plus du triple des anticipations du marché (+1 million) même si les stocks de brut, eux, ont baissé.

Cette faible consommation est étonnante dans la mesure où cette période estivale est marquée par des flux de déplacements implorants des américains entrainant une surconsommation du carburant.

Reprise de la production en Libye

La production libyenne de pétrole a chuté mi-avril à cause de la fermeture de six gisements et terminaux pétroliers majeurs par des groupes proches du camp de l’Est, qui réclamaient notamment une « répartition équitable » des recettes pétrolières.
  
Hier mercredi, la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a annoncé la reprise de la production dans plusieurs champs pétrolifères, ce qui a joué sur la baisse des cours.

Macroéconomie et inflation

Les indicateurs macroéconomiques et l’inflation ont également contribué à cette baisse à cause des risques de récession mondiale et la baisse de la demande. L’inflation notamment s’est encore accélérée au Canada et au Royaume-Uni, atteignant un nouveau pic en 40 ans.

En Chine, les confinements décidés après la relative hausse des cas de Covid-19 ont participé à cette crainte de baisse de la demande surtout que le géant asiatique est un grand consommateur de pétrole.