Libye : Williams appelle à protéger les institutions pétrolières des « troubles politiques »

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La conseillère spéciale du secrétaire général des Nations unies pour la Libye, Stephanie Williams, a appelé, lundi, à protéger les institutions pétrolières et d’investissement et la Banque centrale libyennes des « troubles politiques ».

Mme Williams a souligné, sur Twitter, l’importance de veiller au respect de « l’indépendance et l’intégrité de la National Oil Corporation, de la Libyan Investment Authority et de la Banque centrale de Libye contre les troubles politiques ». Elle a noté, en outre, que « ces institutions souveraines sont avant tout la propriété du peuple libyen et ne doivent pas être soumises à des pressions arbitraires ou utilisées comme une arme au profit d’une partie ou d’une autre ». « La gestion et la distribution transparentes de la richesse du peuple libyen devraient être un objectif commun », a ajouté Williams dans son tweet.

La Manul discute avec les notables

Le coordonnateur de la mission des Nations unies en Libye (Manul), Rizdon Zeninga a discuté, dimanche, avec la délégation du conseil des notables pour la réconciliation en Libye des propositions pour résoudre l’impasse politique actuelle dans le pays. Lors d’une rencontre avec Rizdon Zeninga, les notables libyens ont exprimé leurs inquiétudes quant à la situation politique actuelle et son impact sur la vie du peuple libyen dans tout le pays, indique la mission onusienne en Libye sur sa page Twitter. Au cours de la rencontre, la délégation des notables a soutenu que les élections qui devraient avoir lieu dans les 6 mois sont « la seule solution à la crise libyenne », et a présenté des propositions pour résoudre le blocage politique actuel par « des solutions conformes aux coutumes et traditions libyennes », soulignant la nécessité de « renouveler les efforts de réconciliation nationale », selon les tweets publiés par la mission. Enfin, le représentant onusien, s’est félicité des efforts des notables et de leurs propositions et a affirmé que « les Nations Unies s’étaient engagées à soutenir la tenue des élections conformément à une base constitutionnelle et à un cadre juridique dans les meilleurs délais ».