Suite aux instructions données par le président de la République il y a quelques jours, Kamel Rezig, ministre du Commerce, n’a pas tardé à répliquer et attaquer les spéculateurs entamant par la même occasion une guerre dont le but sera d’éviter la crise à l’avenir, d’équilibrer l’offre et la demande mais aussi de faire baisser les prix des produits de première nécessité tels que les légumes, l’huile de table et la farine. Les concernés ont eu droit à un nouvel ultimatum jusqu’au 30 du prochain mois pour déclarer les stocks. Les locaux ainsi que tous les entrepôts réservés au stockage, qui ne sont pas encore déclarés, seront considérés à partir du 1er décembre prochain comme étant des espaces servant à la monopolisation et à la spéculation. Leurs propriétaires risqueront de fortes sanctions allant jusqu’à 30 ans de prison. Maintenant qu’ils ont été avertis, ce sera à eux de faire ce qu’il faut pour régulariser leur situation et éviter ainsi les sanctions. Le fait qu’ils suivent les étapes mises en place par le premier responsable du ministère leur permettra de poursuivre leur travail en toute tranquillité, une raison supplémentaire pour suivre ces démarches…
«Impératif de poursuivre les opérations de sensibilisation»
Kamel Rezig a présidé, jeudi par visioconférence, une réunion de coordination avec les directeurs du commerce régionaux et de wilayas. Durant cette entrevue, le ministre du Commerce a déclaré : «Il est l’impératif de poursuivre les opérations de sensibilisation des commerçants à la nécessité d’utiliser les factures dans toutes leurs transactions commerciales.» Par ailleurs, il a tenu à affirmer à l’APS qu’il n’y a pas de crise d’huile. Des propos qui ne devront que rassurer les citoyens qui espèrent ne plus revivre ce qu’ils ont enduré ces derniers temps après que le prix du kilogramme de la pomme de terre a atteint les 100 DA.
F. C.
