Tebboune remet l’Algérie sur la voie de la justice sociale

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Tebboune remet l'Algérie sur la voie de la justice sociale

PAR DJILALI B.

L’Algérie restera sur sa voie d’état social et poursuivra ses efforts à travers les mécanismes de soutien, de subvention et d’accès au logement. Il en sera de même pour le droit à l’éducation et à la santé où les prestations demeurent gratuites. Cette politique sociale sera encore maintenue, a annoncé en substance le président de la République dans son discours à la nation, le premier d’une tradition annuelle qu’il vient d’instituer.

Sous le sceau de l’égalité des algériens en matière de droits, Abdelmadjid Tebboune déclaré travailler pour les consacrer sur tout le territoire national pour que « chaque Algérien jouisse pleinement de ses droits ». Des droits essentiellement consacrés dans la constitution que l’Etat s’affaire à réaliser. Outre l’éducation et la santé qu’il garantit aux citoyens, il poursuit sa politique sociale d’accès au logement dans sa formule sociale mais aussi à travers l’aide substantielle qui est accordée à la construction du logement rural.

Se poursuivent également les projets de désenclavement des zones d’ombre dont 80% des décisions ont été mises en œuvre, selon le chef de l’Etat. Ouverture de routes, raccordement aux réseaux d’électricité et de gaz, constructions d’infrastructures de proximité comme les écoles et les structures de soins. Il y a lieu de relever aussi l’introduction de l’allocation chômage et sa revalorisation pour les primo-demandeurs.

Le but final de cette politique sociale qui représente un énorme budget annuel est de réduire les inégalités sociales qui s’en ressentent chez les jeunes et les plus jeunes qui perçoivent en les inégalités sociales un abandon ou une punition qui peut dégénérer en haine de l’autre. C’est l’exemple qu’a d’ailleurs donné le président de la République pour illustrer son propos. En effet, ce soutien aux démunis participe des principes de l’Etat depuis l’indépendance d’instaurer l’égalité entre les Algériens, réduire les écarts et évacuer les risques d’une dislocation de la société en raison de la stratification de la société en couches opposées suivant des valeurs liées à la richesse. Avoir accès aux mêmes services pour tous les citoyens est un facteur unificateur des rangs et une image de l’Etat égalitaire.

Il y a aussi ces soutiens financiers octroyés aux personnes aux besoins spécifiques, aux femmes au foyer, les bourses pour les enfants scolarisés, les étudiants ainsi que cette aide pour les familles démunies pendant le mois de ramadan. L’Algérie a souvent été critiquée en raison de sa politique sociale. En effet, le budget réservé au volet social dans les lois de finances est passé largement au-dessus du seuil des 10 milliards de dollars. Englobe les subventions pour les produits alimentaires, les produits énergétiques, l’eau… Bien entendu, ces subventions profitent à tous les citoyens.

D’où l’idée de les répartir autrement, ciblées à destination d’uniquement les familles nécessiteuses et dans une situation précaire. L’option est à l’étude, mais est avancée la difficulté à identifier les familles concernées et les modalités d’attribution de cette subvention ciblée qui devrait générer des économies pour l’Etat et satisfaire les familles dans le besoin.

En définitive, l’Algérie n’abandonnera pas son caractère d’Etat social inscrit d’ailleurs dans ses textes d’avant l’indépendance. Une fidélité aux martyrs de la guerre de libération, si l’on peut dire.

Dj. B.