Automobile : Zeghdar dévoile des nouveaux détails

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Avec le retour prochain de la fabrication automobile en Algérie : Les banques sur les starting-blocks

L’automobile connait un retour en force sur la scène économique en Algérie. Entre le retour des importations, les constructeurs et le marché locale, le Président Tebboune a accéléré la cadence pour répondre à un besoin sociétal et d’entreprise devenu pressant.

A l’arrêt depuis l’année 2019,  l’importation des véhicules devra reprendre après la publication du nouveau cahier des charges régissant  l’activité des concessionnaires et de l’industrie automobile. Cette annonce était fort attendue par les investisseurs autant que par les citoyens, mais la question des prix et de la date de l’importation des premiers véhicules fait toujours débat.

Automobile: prix et dates  

Selon le ministre de l’Industrie Ahmed Zeghdar, la première opération d’importation «dépend de l’engagement des investisseurs à l’application des dispositions définies dans le nouveau cahier des charges».  Les dossiers destinés à cet effet, seront étudiés afin de donner le feu vert aux concernés. «Une fois les dossiers d’importations déposés et leur conformité au cahier des charges approuvée, la première autorisation sera accordée», a fait savoir le ministre de l’Industrie, hier  dans une déclaration à la presse.

Interrogé sur les prix des véhicules qui font l’objet de débats notamment après  la permission de l’importation des véhicules de moins de trois ans, le ministre a laissé entendre que ces derniers seront déterminés en fonction du coût de la production du véhicule».

Dans ce sens, il convient de noter que, ce cahier des charges a vu le jour après environ trois ans.

Nouveau cahier des charges pour l’automobile 

En décembre 2021, la création d’une commission chargée de l’élaboration d’un nouveau cahier des charges relatif à l’importation de véhicules a été annoncée. M. Zeghdar a affirmé que ce dernier fixe les conditions d’importation et de distribution des véhicules « en fonction de chaque catégorie », contrairement à ce que prévoyait le texte précédent.

Le ministre avait alors rassuré  que «la procédure sera simplifiée et les obstacles seront levés». Il avait, en ce temps affiché l’ambition  de développer une industrie automobile «effective» et «efficiente» en Algérie.

« Nous ne voulons pas réaliser des usines de gonflage de pneus mais une véritable industrie comme l’a affirmé le président de la République », avait-il souligné.

Par Assia T.