Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a fait l’éloge, ce lundi à Vienne, de l’énergie nucléaire, en tant qu’alternative à l’énergie fossile capable de répondre à la demande nationale croissante en électricité.
C’est lors de son discours à l’ouverture du 66ème congrès de l’agence internationale de l’énergie atomique (IAEA) que le ministre de l’Energie et des Mines s’est exprimé sur les ambitions de l’Algérie en matière d’énergie nucléaire pour répondre à la demande interne croissante en électricité. Ces annonces confirment l’intérêt de l’Algérie à la mise en place des centrales nucléaires pour produire de l’électricité.
A ce titre, M. Arkab a déclaré lors du même discours que l’Algérie a commencé l’élaboration d’une stratégie nationale cohérente visant à intégrer l’énergie nucléaire dans son mix énergétique en s’attelant à mettre à niveau son dispositif législatif et réglementaire afin de l’adapter aux enjeux liés à la technologie nucléaire et les obligations internationales y afférent.
Concrètement, a expliqué le ministre, l’Algérie s’est doté en 2019 d’une loi relative aux activités nucléaires et a mis en place l’instance nationale de sécurité et sureté nucléaires qui a commencé son travail cette année. « Cette instance est responsable de la garantie et l’application des mesures de sécurité et de sureté nucléaires ainsi que les règles de protection des rayons comme le stipule la loi », a-t-il précisé.
Les déclarations du ministre ne laissent aucun doute, l’Algérie se dirige vers la production de l’électricité via la technologie nucléaire pour répondre à la demande interne en croissance continue et dégager des surplus en gaz pour l’exportation.
