PAR ABDELLAH B.
Le groupe belge John Cockerill prépare son entrée sur le marché algérien dans le domaine des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert. En effet, le marché algérien des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert est très courtisé par les grosses boîtes étrangères, européennes en particulier. Cette fois-ci, ce sont les Belges qui affichent leur intérêt pour le marché algérien en multipliant les rencontres avec le PDG du groupe public Sonelgaz pour définir les opportunités de coopération dans ces domaines stratégiques.
Le premier responsable du groupe public Sonelgaz a reçu hier, pour la deuxième fois en l’espace de près de trois mois, Bernard Serine, PDG du groupe John Cockerill accompagné du directeur exécutif du groupe, Franck Pasqualini, pour parler coopération et partenariat.
Dans un communiqué ayant sanctionné les travaux de cette rencontre, Sonelgaz affirme que le groupe belge prépare son arrivée pour bientôt sur le marché algérien. « Les discussions entre les deux parties ont tourné autour de la coopération dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables et l’hydrogène vert. Le groupe belge, qui travaille pour
l’ouverture de filiales sur le marché algérien, a exprimé sa volonté de coopérer avec le groupe public Sonelgaz dans ces domaines », liton dans le communiqué. Selon la même source, les discussions entre les deux parties ont porté sur les modalités de coopération
et de partenariat entre Sonelgaz et le groupe belge John Cockerill, spécialisé dans la conception, la fabrication, l’ingénierie et la maintenance dans le domaine de l’énergie nouvelle et renouvelable et l’hydrogène vert. Le groupe belge qui est l’un des plus importants acteurs du marché énergétique européen propose des solutions technologiques dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables, notamment l’installation des panneaux solaires ou encore le stockage de l’énergie. Il a commencé en 2018 à s’intéresser à l’hydrogène vert en se lançant dans la fabrication de catalyseurs.
«Climat des affaires favorable»
Dans ce sens, son intérêt pour le marché algérien n’est pas inopportun, puisque l’Algérie s’est lancé dans la réalisation d’un programme ambitieux pour la production de 15.000 MW d’énergie solaire d’ici à 2035 et 40 TWh d’hydrogène vert en 2040. « Le groupe belge a exprimé sa volonté d’aller vers la réalisation de partenariats sur le marché algérien, qui
dispose d’importantes potentialités conjuguées à un climat des affaires favorable à l’investissement », affirme le PDG de John Cockerill.
Le marché algérien des énergies nouvelles et renouvelables, qui s’ouvre sur l’investissement étranger, est devenu ces derniers temps l’une des destinations préférées dans la région en raison à la fois de la proximité géographique et des potentialités naturelles du pays favorisant la production de nouvelles sources d’énergie à des prix compétitifs comparativement à d’autres pays.
A. B.
