Fin de la campagne : L’heure est au silence électoral !

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/Les partis et candidats indépendants en lice pour les élections locales devraient observer une période du silence électoral, fixée à 3 jours avant la date du scrutin, durant laquelle  toute activité liée à la campagne électorale doit cesser, conformément à la loi organique relative au régime électoral.

L’article 74 de cette loi stipule, en effet, que «nul ne peut, par quelque moyen et sous quelque forme que ce soit, faire campagne, en dehors de la période prévue à l’article 73″ qui dispose que la campagne est «déclarée ouverte vingt-trois (23) jours avant la date du scrutin et s’achève trois (3) jours avant la date du scrutin». Le silence électoral est aussi une période propice pour faire une évaluation des activités menées durant cette campagne et mettre en place les derniers préparatifs pour l’organisation logistique et humaine du scrutin à travers la répartition des observateurs dans les centres et bureaux de vote des militants d’un ou de plusieurs partis dans le cadre des alliances contractées sur les plans local ou national lors de ces joutes électorales.  En guise de bilan de cette campagne, il est utile de rappeler qu’elle a été surtout marquée par le travail de proximité favorisé par certains partis qui ont privilégié le contact direct avec les citoyens, dans le but d’avoir une idée de la profondeur des problèmes vécus par les citoyens, mettre en valeur les préoccupations des citoyens dans leurs programme et sentir les besoins réels de la société. Le premier objectif est de rétablir la confiance entre les citoyens est les politiques, comme l’a affirmé un représentant d’un parti.

Alors que les indépendants ont géré tant bien que mal leur campagne de proximité, à travers les réseaux sociaux, les partis ont mis en place des stratégies bien huilées et  mené cette campagne à leur manière à travers des meetings populaires. Ils ont abordé notamment la révision du code de la commune et de la wilaya afin de conférer davantage de prérogatives aux élus, libérer ces élus de toutes les contraintes, ériger la commune en locomotive du développement local, en promouvant l’investissement et en créant de l’emploi, préserver et consolider la stabilité du pays.

L’ANIE fait son bilan

Dans une première évaluation, le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a jugé que la campagne électorale s’est déroulée de manière «positive» eu égard, au «respect» des règles de  bonne conduite par les concurrents, a-t-il argumenté. Le président de l’Autorité en charge de l’organisation du scrutin affirme que seuls «quelques dépassements mineurs en relation avec le non-respect du protocole sanitaire de prévention contre la pandémie de Covid-19», ont été constatés durant cette campagne. La première évaluation de cette étape a été faite par Mohamed Charfi, l’ayant qualifié de «positive», eu égard, a-t-il argumenté, au «respect» des règles de  bonne conduite par les concurrents. Mohamed Charfi estime que «toutes les conditions sont réunies» pour la réussite des élections locales du 27 novembre». Un succès «étroitement lié au degré d’éveil démocratique chez le citoyen», souligne le président de l’ANIE. Selon, les statistiques communiquées par cette Autorité, le corps électoral s’est élevé, au terme de la révision exceptionnelle des listes électorales, à 23.717.479 électeurs et électrices. Quelque 800.000 encadreurs seront mobilisés durant le scrutin pour 61.696 bureaux et 13.326 centres de vote. Un total de 1.158 dossiers de candidature aux APW a été retiré, dont 877 dossiers retirés par 48 partis politiques agréés et 281 par des listes indépendantes. Pour les APC, le nombre de dossiers de candidature retirés s’élève à 22.325. Un budget de 8,67 milliards de dinars a été alloué pour les dépenses liées à la préparation et à l’organisation des élections locales.

A. R.

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