La Cédéao maintient la pression sur les putschistes au Mali, en Guinée, au Burkina

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La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a maintenu vendredi ses sanctions contre le Mali, pendant que la Guinée et le Burkina Faso sont menacés de nouvelles sanctions. La Cédéao « engage les autorités de la transition à s’inscrire dans une période complémentaire de 12 à 16 mois » avant l’organisation d’élections et le retour des civils au pouvoir à Bamako, écrit l’organisation dans son communiqué final. La Cédéao avait ordonné en janvier la fermeture des frontières avec le Mali au sein de l’espace sous-régional et la suspension des échanges autres que de produits de première nécessité. Par ailleurs, l’organisation ouest-africaine a décidé vendredi de sanctionner la Guinée si elle ne présentait pas de « chronogramme acceptable pour la transition », « au plus tard le 25 avril ». « Passé ce délai, des sanctions économiques et financières entreront immédiatement en vigueur », selon la dernière version du communiqué qui ne fait plus allusion à des sanctions contre des « membres du gouvernement » comme le stipulait la première version. Le Burkina Faso est lui sommé de libérer l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré de façon « inconditionnelle et sans délai ». En outre, comme en Guinée, la Cédéao donne à la junte burkinabé jusqu’au 25 avril 2022 pour présenter un « chronogramme acceptable de la transition » sous peine de sanctions « économiques et financières ».