PAR WAFIA SIFOUANE
Véritable coup de cœur des téléspectateurs algériens, la série « El Bat’ha » réalisée par le jeune Walid Bouchebah et qui relate les péripéties et aventures de l’As (un personnage brillamment interprété par Nabil Asli) dans son quartier pauvre et malfamé ne
cesse d’épater de par son style satirique mais surtout le jeu des acteurs.
En effet, depuis le premier épisode de cette série diffusé sur la chaîne Echourouk, l’As et sa joyeuse bande ont conquis le cœur des téléspectateurs, véritable caricature du jeune habitant des quartiers pauvres, un bad boy au cœur tendre.
Nabil Asli s’est encore une fois surpassé faisant presque oublier sa performance dans « Dekious et Mekious », l’autre série à succès.
Un talent qu’il a confirmé pour la énième fois dans le 16e épisode dans sa séquence avec un autre monstre du 4e art, Rabie Oudjaout, dans le rôle de âmmi Bernou, un épisode visionné à plus d’un million de fois dans la soirée.
Émouvante à souhait, la séquence réunissant les deux hommes la veille du déménagement des habitants du quartier a été saluée par les téléspectateurs et largement relayée sur les
réseaux.
Un succès qui ne doit rien au hasard mais plutôt à ses acteurs, tous issus de la grande
école du 4e art. C’est le cas également pour l’autre phénomène du ramadan 2023, la série Eddama, réalisé par Yahia Mouzahem, qui continue de fasciner les téléspectateurs et dont chaque épisode récolte pas moins de 2 millions de vues sur Youtube.
En plus du réalisme poignant de la série et du scénario de Sara Bertima, c’est
surtout le jeu de Mustapha Laâribi, Rym Takouchet et Abdelkrim Derradji qui sont à l’honneur, sans oublier les jeunes talents découverts par le réalisateur connu pour son don de flairer les pépites.
De son côté, Dar Lefchouch, réalisé par Djaâfer Gacem, a également fait son effet sur les téléspectateurs qui sont nombreux à suivre les aventures du pétillant « Lahlou » joué par Merouane Guerouabi.
Malgré les placements à outrance et des dialogues par très au point, là encore, ce sont les acteurs qui se sont distingués, à l’instar de Samia Meziane, Athmane Bendaoud et Karim Mesbah.
Preuve en est encore une fois que la formation fait bien la différence.
W. S.
