Le pétrole continue sur sa lancée haussière (actualisé)

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Les prix du pétrole accéléraient leur hausse dans l’après-midi de ce vendredi lorsque le WTI américain bondissant de plus de 5%, et le Brent dépassait la barre de 100 dollars le baril, un record qui n’a pas été enregistrédepuis plus de trois semaines.

Si la destruction de la demande est une crainte réelle à cause des inquiétudes d’une récession mondiale imminente, l’offre de l’or noir est aussi incertaine, ce qui a poussé les marchés vers le haut.

Vers 14H50 GMT, le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison le même mois grimpait de 5,44% pour s’établir à 101,67 dollars contre 98,67 dollars à 09h45 GMT.

Pour ce qui est du Brent, référence pour le pétrole algérien, le baril pour livraison en septembre s’échangeait à 14h50 GMT à 110,67 dollars, en hausse de 3, 29% alors que son prix tait de 109,58 dollars à 09h45 GMT. Il s’agit d’un record qui n’a pas été réalisé depuis plus de trois semaines.

L’or noir en forme malgré les risques de récession

Les cours du pétrole ne dévissent pas malgré les données décevantes de l’économie américaine et les craintes d’une récession mondiale. Contre toute attente le pétrole est en hausse depuis ce vendredi. Il gagné plus de 2% en matinée malgré les indicateurs économiques risqués des Etats unis et de l’Europe.

En effet, la baisse du PIB des Etats Unis pour le deuxième trimestre consécutif n’a pas eu d’effets sur les prix du pétrole alors que les analystes des marchés s’attendaient à une baisse des prix à cause des sombres prévisions de l’économie mondiale.    

Les marchés de ce vendredi matin vers 09h45 GMT ont vu le pétrole gagner 2,28% pour le Brent de la mer du Nord et 2.33% pour le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain. Ainsi le Brent valait 109, 58dollars le baril pour livraison en septembre et West Texas Intermediate (WTI) s’échangeait à 98,67 dollars pour livraison le même mois.

Pour l’analyste Jeffrey Halley du cabinet Oanda, le pétrole est « étonnamment ferme ». Son confrère, Stephen Brennock, de PVM Energy a aussi enchainé que «  les craintes que l’économie mondiale ne se dérige vers une récession » n’ont pas eu d’impact sur les cours de l’or noir.

A noter que le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis s’est de nouveau contracté au deuxième trimestre de 0,9% en rythme annualisé, selon les chiffres publiés jeudi ce qui accroît les risques de voir la première économie du monde entrer en récession. Cette inquiétude conjuguait aux mauvais indicateurs de l’économie de l’union européenne renforcent les craintes d’une récession mondiale qui aura des impacts négatifs sur les marchés y compris le marché du pétrole.