Ligue 1 – 22e journée : Le CR Belouizdad n’abdique pas

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Dans un match, caractérisé par une fin insolite, le CR Belouizdad s’est imposé (2-1) devant l’ES Sétif, jeudi soir, en ouverture de la 22e journée du championnat de Ligue 1.

La première période était assez équilibrée et maigre en occasions de buts de part et d’autre. Après, le Chabab a pris l’initiative en exerçant une terrible pression sur la défense sétifienne très regroupée. Lancé en profondeur, Benguit a pris de vitesse le défenseur ententiste avant de se présenter devant le gardien de but, Saïdi. L’intervention de ce dernier étant illicite a obligé l’arbitre Dehan à désigner le point de penalty, transformé par Lionel Wamba. Un but qui a donné des ailes puisqu’une minute après l’ouverture du score, Mohamed Belkhir a réalisé le break en reprenant admirablement de tête un centre de Meziane. Les Sétifiens ont tenté de réagir, mais les Belouizdadis étaient les plus dangereux et auraient pu ajouter d’autres buts. Dans le temps additionnel, les Sétifiens ont fini par trouver le chemin des filets sur pénalty. Suite à une faute de Bouchar sur Bouchoucha dans la surface de réparation, l’arbitre a sifflé un penalty en faveur de l’Entente. L’attaquant de l’Entente a voulu se faire justice lui-même, mais le gardien de but, Mâachou, est intervenu pour dégager le cuir en corner. Au moment de tirer le corner, l’arbitre Dahan a désigné un deuxième penalty pour l’ES Sétif après un accrochage entre Bouchar et le joueur de l’ES Sétif Hitala, provoquant un carton rouge direct pour le défenseur CRB. Le même premier tireur, Mohamed Benchoucha, a décidé de le tirer de nouveau, mais le gardien Mâachou a bloqué le ballon, sauf qu’il n’avait pas appuyé son dégagement. Le cuir est revenu sur le joueur, qui l’a mis de la tête au fond des filets, réduisant ainsi le score des visiteurs. Un but presque inutile dans la mesure où l’arbitre avait immédiatement sifflé la fin du match. Avec cette victoire, le CR Belouizdad a pu se hisser provisoirement à la deuxième place avec 38 points en 20 matches, puisqu’elle compte deux matchs reportés. Au moment où les deux équipes rejoignaient les vestiaires, Bouchar revenait à la charge sur la main courante en s’attaquant violemment à Hitala. Le classique a offert là un piètre spectacle au maigre public du stade du 5-juillet et aux millions de téléspectateurs. CRB- ESS dans sa 118e copie est à oublier.

Souayah : «La scène du penalty ternit l’image du club»

Au moment de tirer le deuxième penalty accordé par l’arbitre, Dehan, suite à une agression de Bouchar sur Hitala, on a assisté une scène insolite de deux joueurs sétifiens, à savoir Benchoucha et Hitala. Le premier tenait coûte que coûte à tirer le penalty alors que le second avait exprimé le souhait de le botter estimant que son camarade avait échoué lors du premier essai. Chaque joueur tenait un ballon et se tenait devant le point de penalty pour exécuter la sentence. Finalement, Hitala a cédé, laissant son coéquipier tirer le penalty qu’il aurait d’ailleurs failli rater encore. Heureusement que le gardien du CR Belouizdad, Mâachou, avait dégagé le ballon, qui est revenu sur la tête de Benchoucha pour le reprendre au fond des filets. Cette scène n’est pas passée inaperçue pour les Sétifiens. «Nous regrettons ce qui s’était passé sur la scène du penalty. Il faut savoir que nous avons désigné le premier et le 2e tireurs et comme ces deux joueurs sont sortis, nous n’avons pas remettre de l’ordre. Cette scène écorche l’image de l’ESS. Certes, c’est probablement en raison de la pression, mais cela ne pas passer sans conséquences. On devait se montrer exemplaires. L’image du club passe avant tout le monde», a indiqué l’entraîneur, Ammar Souayah à la fin du match.

Anis B.