Nouveau massacre contre des Palestiniens qui attendaient de l’aide à Ghaza

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Nouveau massacre contre des Palestiniens qui attendaient de l'aide à Ghaza

PAR AMAR R.

En toute impunité, l’entité sioniste dirigée par son PM sanguinaire continue son génocide contre les Palestiniens, non seulement en empêchant et entravant l’arrivée de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza, en particulier dans les régions du nord, mais aussi en ciblant les citoyens qui tentent d’obtenir l’aide rare qui arrive, comme des sacs de farine.

L’armée d’occupation a commis jeudi soir un nouveau carnage tuant 20 citoyens palestiniens et blessant 155 autres, selon un décompte provisoire du Hamas, en ciblant un rassemblement de citoyens au rondpoint du Koweït, dans la ville de Ghaza. Des sources palestiniennes locales ont rapporté que des dizaines de citoyens ont été tués et blessés à la suite des bombardements d’artillerie, des avions de guerre et drones de l’occupation israélienne, alors qu’une foule de citoyens attendait l’arrivée de nourriture et d’aide humanitaire près du rond-point du Koweït, dans la ville de Ghaza. Une vidéo réalisée par un journaliste montrait les corps de plusieurs martyrs sur le lieu du massacre, dont des enfants. Les corps des martyrs et des blessés ont été transférés au complexe médical Al-Shifa. Ces derniers jours, les massacres commis par l’occupation se sont répétés, ciblant les citoyens attendant que l’aide arrive au « rond-point du Koweït » dans la ville de Ghaza.

Le 29 février dernier, les forces d’occupation ont commis un massacre dans la rue Al-Rashid, à l’ouest de la ville de Ghaza, près du « rond-point Nabulsi », après avoir pris pour cible des milliers de citoyens qui attendaient l’arrivée des convois humanitaires, ce qui a entraîné la mort d’au moins 117 citoyens et 800 blessés. Malgré la condamnation généralisée de l’ONU et de la communauté internationale du massacre de la « rue al-Rashid », l’occupation israélienne continue ses massacres dans la bande de Ghaza, où le nombre de martyrs depuis le début de l’agression, le 7 octobre dernier, s’est élevé à 31 490, et 73 439 blessés, tandis que des milliers de victimes sont toujours sous les décombres.

Le parlement européen dénonce l’obstruction de l’accès de l’aide humanitaire

Cette situation d’impunité suscite la montée de colère de l’opinion internationale notamment en Europe, où le parlement a dénoncé l’offensive israélienne ciblant les aides humanitaires, appelant à un cessez-le-feu. Dans une résolution approuvée jeudi, le parlement européen a en effet dénoncé fermement l’obstruction par Israël de l’entrée des aides humanitaires dans la bande de Ghaza soumise à une guerre dévastatrice depuis plus de cinq mois.

La présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen, a expliqué qu’au moins 500 camions ou l’équivalent d’aide devraient entrer à Ghaza chaque jour. Dans une publication sur la plateforme X, elle a souligné que l’initiative d’envoyer de l’aide humanitaire de Chypre à Ghaza n’est pas une alternative à l’accès humanitaire par voie terrestre. Elle a également ajouté que le couloir maritime pour l’acheminement de l’aide humanitaire à Ghaza fait partie d’un effort continu pour augmenter le flux d’aide vers Ghaza par toutes les voies, y compris les voies terrestres élargies.

Auparavant, la commissaire européenne à la gestion des crises, Yannis Lenarcic, avait déclaré que certaines régions de la bande de Ghaza étaient déjà en proie à la famine, soulignant que l’aide aérienne ou la création d’une voie maritime ne suffirait pas à ouvrir des routes terrestres pour l’acheminement de l’aide à Ghaza. Pour sa part, l’Espagne a appelé à une initiative arabe et européenne pour convoquer une conférence internationale pour la paix au Moyen-Orient en Espagne afin de reconnaître l’État de Palestine et son adhésion à part entière aux nations unies.

Dans ce contexte, les négociations pour une paix à Ghaza piétinent en dépit des informations, qualifiées de revirement inattendu par les médias, selon lesquels le mouvement palestinien de la résistance Hamas serait prêt à une trêve de six semaines dans le cadre d’un plan en trois étapes portant sur la libération 42 otages (des femmes, des enfants, des personnes âgées et des malades) pourraient en échange de 20 à 50 prisonniers palestiniens. Durant cette éventuelle trêve de six semaines, le mouvement
palestinien exige aussi le « retrait de l’armée de toutes les villes et zones peuplées », le « retour des déplacés sans restrictions » ainsi que l’entrée d’au moins 500 camions d’aide humanitaire par jour, précise la même source à l’agence de presse.

A. R.