/La Confédération africaine de football est sur le point d’annoncer le retrait de l’organisation de la CAN 2025 à la Guinée.
Accordée à ce pays par Hayatou ‘’hors circuit’’ et sans le moindre respect des procédures légales, l’organisation de cette compétition dans sa version 2025 a toujours été controversée. Le hasard a voulu que le pays accuse un immense retard dans les chantiers censés accueillir la compétition. Pour cette raison, on laisse entendre qu’un changement de pays organisateur pourrait avoir lieu. Des médias ont laissé entendre récemment que le Maroc s’est positionné en attendant de postuler, certains ont même anticipé pour annoncer une bataille dans les coulisses entre l’Algérie et le voisin pour récupérer cette organisation. De passage hier au CIC, le MJS Abderrazak Sebgag a évoqué le sujet, laissant croire que la volonté politique existe, que l’Algérie serait preneuse, étant donné que le train de la réhabilitation des infrastructures a été définitivement lancé, il a laissé planer le doute en ce qui concerne les coulisses de la CAF : « En 2023, toutes les grandes infrastructures seront réceptionnées. Théoriquement, il n’y aura pas d’empêchement. Après, tout dépendra de la FAF si l’on peut discuter de ce sujet, cette possibilité de demander l’organisation, si l’organisation n’a pas encore été attribuée. Du point de vue infrastructures, logistique et aptitude de notre pays, je crois qu’en 2023, on sera prêt après la réception des projets en cours», a-t-il déclaré.
Le Sénégal, un sérieux concurrent
Les propos de Sebgag nous indiquent que l’Algérie, grâce à ses efforts pour organiser les JM, le CHAN et même la CAN U17, aura l’expérience requise et surtout les infrastructures qui lui permettront de déposer sa candidature si la Guinée n’est pas prête pour 2025. Du côté de la CAF, on évoque des manœuvres qui ont déjà commencé et qui ont pour but d’offrir cette organisation au Sénégal du puissant vice président de la CAF. Le pays champion d’Afrique 2022 s’est doté récemment d’un stade aux normes mondiales, une infrastructure unique et moderne jumelée à un réseau routier et d’autres œuvres qui ne peuvent qu’appuyer une éventuelle candidature du pays des Lions de la Terranga. C’est d’ailleurs pour ça que Sebgag a évoqué les coulisses en confiant à la FAF la mission d’enquêter pour savoir si l’organisation n’a pas été attribuée. La visite des inspecteurs de la CAF ce début de mois de mars en Algérie, pour visiter les stades du CHAN, pourrait être l’occasion d’ouvrir des discussions avec l’instance africaine et se positionner en attendant une annonce officielle et une nouvelle bataille autour de cette organisation qui fait déjà rêver plus d’un pays.
«Nos stade seront réceptionnés avant la fin de l’année»
Les stades retenus pour abriter le CHAN-2023 (8-31 janvier) seront aménagés selon les normes exigées par la CAF et la FIFA. «Il y a des normes de la CAF et de la FIFA concernant l’aspect technique des infrastructures sportives. Nos stades seront réceptionnés selon les normes internationales avant la fin de l’année», a indiqué le ministre. L’Algérie a postulé pour l’organisation du CHAN avec 4 stades à savoir Annaba, le 5- Juillet, le stade d’Oran et Baraki, Sebgag affirme qu’au cas où les travaux de réhabilitation ne seraient pas achevés à temps au niveau d’Annaba ou que le stade de Baraki n’est pas prêt, un plan B est prévu. «On a une commission technique de la CAF qui visitera l’Algérie début mars pour voir de près les stades, ces derniers sont en travaux d’ici la fin de l’année, et on a un plan B, on peut aller dans d’autres stades, soit à Alger, à Oran, à Sig ou à Blida, on a des infrastructures qui peuvent accueillir le CHAN», conclut-il.
R. M.
