Parmi les principaux points abordés lors du Conseil des ministres tenus, hier, sous la houlette du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le projet de loi de finances complémentaire 2022 (LFC). Pas vraiment convaincu par le contenu présenté, le président Tebboune a donné comme instruction «la révision du contenu dudit projet de loi de finances complémentaire 2022» suggérant d’adopter «une vision réaliste et rationnelle qui préserve les grands équilibres financiers de l’Etat».
Mieux encore, il demandera à ce que ce projet de LFC 2022 comble les vides laissés par le manque de ressources, sur la base des effets de le loi de finances 2022, allant même jusqu’à ordonner l’allègement des charges liées aux mesures prises par le gouvernement».
Le président de la République a, aussi, demandé à que ce projet de loi de finances complémentaire «ne doit contenir aucune nouvelle taxe, et n’affecte en rien la structure des prix actuellement approuvée», l’objectif étant de «préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux approuvés par l’Etat, au profit les citoyens». Pour conclure, le Président soulignera la nécessité de faire en sorte que les moyens et bas revenus ne soient pas les plus affectés pas les diverses impositions.
Révision du système éducatif et des programmes scolaires
Abordant la situation du secteur de l’éducation nationale, le Président Tebboune demandera la révision imminente des programmes éducatifs et des manuels scolaires. Abdelmadjid Tebboune renouvellera son intention de faire réviser la loi sur l’enseignant, en application de ses engagements dans le cadre de la réforme de système éducatif, tout en insistant sur la révision des contenus des programmes éducatifs en «adoptant l’esprit pédagogique comme référence», regrettant que des générations aient été perdues depuis l’indépendance, dans différents domaines.
Mais «il est strictement interdit de revoir les programmes scolaires pendant l’année scolaire», avertira-t-il,
préconisant que la révision se fasse selon des objectifs clairs et précis, basés principalement sur les résultats de l’enseignement scolaire, avec un calendrier qui s’étale sur, au moins, deux ou trois ans pour sa mise en œuvre.
Sur les langues étrangères, Adbdelmadjid Tebboune reviendra, encore une fois, sur l’introduction de la langue anglaise dès le primaire, après une étude approfondie, par les experts et les spécialistes.
Enfin, le Président a ordonné le lancement immédiat d’une large consultation auprès des acteurs du secteur de l’éducation pour dégager une vision unifiée sur le phénomène du «poids du cartable scolaire», et l’adopter directement.
B. A.
