Tebboune veut protéger les : «investisseurs propres»

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/Lors de son discours, mardi, au siège du ministère de la Défense, le Président Abdelmadjid Tebboune est revenu, entre autres sujets abordés, sur les défis qui attendent le pays, sécuritaires mais aussi économiques. Tout en s’engageant, encore une fois, à ne pas recourir à l’endettement extérieur qui réduirait de l’indépendance de l’Algérie dans ses actions et positions à l’international.

Il relèvera que toutes les prévisions négativistes, de l’intérieur comme de l’extérieur, qui ont été faites sur l’économie algérienne se sont révélées fausses. Il en donnera pour preuve qu’au moment où nombre d’institutions prédisaient l’épuisement des réserves de change, le pays a non seulement réussi à les préserver, mais a pu dégager un excédent de la balance commercial de plus de 1,5 milliard de dollars.  2022 sera, pour l’Algérie, celle de l’économie, selon Abdelmadjid Tebboune. Une économie qu’il voit à travers le retour aux investissements, se donnant comme objectif d’atteindre les 7 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures en 2022. 

Conscient qu’une économie se base sur l’investissement, lequel ne peut se faire sans l’apport de capitaux (nationaux et étrangers), Abdelmadjid Tebboune avertira, toutefois, sur la «propreté de ces capitaux, et leur utilisation à créer de la richesse et de l’emploi et non à essayer de mettre à genoux l’Etat». Le chef de l’Etat réitérera la volonté de ce dernier à protéger les «investisseurs propres et intègres» et à aider les investisseurs à concrétiser et fructifier leurs projets même dans l’exportation.

«Une génération qui ne connaît ni surfacturation ni corruption»

Le président de la République rappellera, à l’occasion, que dans le renouvellement des structures de l’Etat qui sera complété par le Conseil de la Nation, l’objectif premier était d’éloigner l’argent de la politique, «particulièrement l’argent sale».

Il ajoutera que la volonté de l’Etat est de donner l’opportunité aux jeunes pour s’adonner à la politique, «car ce seront les dirigeants demain, si Dieu le veut». Abdelmadjid Tebboune reconnaîtra dans ces générations qui arrivent «des jeunes instruits, cultivés, valables et nationalistes, et ils l’ont prouvé à maintes reprises», insistera t-il. L’occasion de rappeler que les jeunes Algériens ont créé près de «10.000 micro-entreprises en 2021», qualifiant cette jeunesse de «génération des entreprises qui ne connaît ni surfacturation ni corruption». L’avertissement est, on ne peut, plus clair à l’endroit de ceux qui ont perverti les aides et deniers de l’Etat à des fins personnels, et ceux qui ont utilisé l’argent pour s’octroyer des postes et autres privilèges. 

B. A.