4 scénarios pour sauver l’année scolaire

0
14
Ecole

/Près de 11 millions d’élèves -tous cycles confondus- reprendront les chemins de l’école le 5 février prochain, après l’expiration de la période de la prolongation de la suspension des cours décidée par le gouvernement pour prévenir la propagation inquiétante du nouveau variant de l’épidémie de Covid-19 en milieu scolaire. 

Cependant, la conjoncture marquée par l’omniprésence du variant omicron et un retard de scolarité d’une quinzaine de jours au minimum sont à l’origine de réflexions diverses quant à l’attitude que prendrait le département de M. Belabed. Et ce, pour protéger la communauté éducative des risques de contamination d’une part, et pour tenter d’achever dans les délais ce qui reste des programmes scolaires dont la mise en œuvre tournerait autour de 35% selon des estimations des acteurs du secteur. 

Comment gérer les vacances ?

Quatre scénarios avancés, dans ce sillage, pour le deuxième trimestre. Annulation des vacances de printemps, annulation d’une semaine de vacances, report des vacances de printemps au mois de ramadan du 31 mars au 17 avril et de garder les vacances telles que prévues. De toutes ces hypothèses, les spécialistes du secteur pencheraient plutôt vers le dernier. Soit, laisser se dérouler normalement le calendrier scolaire, durant lequel les élèves rejoindre leurs bancs d’écoles à la date définie après la suspension exceptionnelle des cours, sans remettre en cause celles des vacances scolaires. Les partisans de cette démarche avancent l’argument pédagogique. De leur point vue, le retard des cours accumulé durant cette suspension, bien que suivie d’une prolongation, n’est pas insurmontable et peut aisément être récupéré à condition de confier l’opération aux chefs d’établissements d’établir des programmes selon leur convenance. Également, la pandémie touche un nombre réduit d’établissements scolaires – et de classes où l’on a recensé des cas de contaminations- par rapport au total des 30.000 établissements sur l’ensemble du territoire national. Et si l’on y ajoute la tendance baissière de l’épidémie, les spécialistes estiment suffisant le temps passé en vacances par les élèves, enseignants et personnels de l’éducation, pour un rétablissement et la reprise normale le 5 février prochain.

Ne pas baisser la garde

Le ministère de l’Education nationale devrait alors, au regard de cela, préparer une rentrée normale, en insistant sur la mise en place d’un protocole sanitaire rigoureux qui repose sur les mesures barrières, la dotation en moyens et équipements sanitaires des établissements scolaires ainsi que la poursuite de la vaccination afin d’assurer la sécurité des 11 millions d’élèves. Mais, contrairement aux précédentes campagnes de vaccination qui ont fait flop, la quatrième ne sera pas limitée  dans la durée et devrait se poursuivre pour toucher un grand taux des 800.000 fonctionnaires et travailleurs du secteur pour pouvoir aller au bout de l’actuelle année scolaire, dont le déroulement a été jusque-là perturbée  par la suspension des cours pour cause de Covid et par la grève des enseignants du Cnapeste.