/Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a affirmé hier que l’ensemble des patients en réanimation sont des cas Delta.
Intervenant dans le cadre d’une réunion d’évaluation tenue avec les directeurs de santé des wilayas, le premier responsable de secteur s’est dit satisfait et optimiste face à la stabilisation du nombre des contaminations quotidiennes, chose qui prédit une sortie imminente de cette vague. Le ministre a souligné que le pic de la 4e vague a été enregistré le 25 janvier dernier lorsque l’Algérie avait connu 2525 cas de contaminations en 24 heures avant de connaitre une tendance baissière. «Depuis, les chiffres n’arrêtent pas de diminuer pour atteindre aujourd’hui 413 cas», précise-t-il. Toutefois, il s’est gardé de crier victoire avant l’heure en appelant les responsables du secteur à rester vigilants et prudents face à ce virus qui n’a pas livré tous ses secrets surtout que le nombre de décès demeure élevé. Sur ce point, le ministre a affirmé que les cas présentant des complications suite à une infection au Covid sont des cas de contamination au variant Delta qui circule toujours. «Selon nos statistiques et études faites au CHU de Beni Messous, l’ensemble des patients en réanimation sont des cas Delta», déclare-t-il en soulignant que même si le variant Omicron se propage rapidement, il en demeure moins agressif.
Cette rencontre des responsables du secteur a aussi permis à Benbouzid de dresser un bilan de cette 4e vague qui, estime-t-il, a été bien gérée. «Nous nous attendions à ce que la 4e vague soit difficile, mais la mobilisation de personnel médical et la disponibilité les lits et des médicaments nous a permis de la dépasser en toute sérénité», déclare-t-il. En effet, lors de la 3e vague survenue en juillet dernier, le nombre d’hospitalisations avait atteint les 17.000 cas alors que pour cette 4e vague, seulement 6000 cas ont été hospitalisés. «Cette fois, il n’y a pas eu de problème, car il n’y avait pas plus de 6.000 patients hospitalisés et maintenant le nombre a diminué à 685 patients qui se trouvent dans les hôpitaux».
Face à toutes ces données positives, le ministre a appelé à une reprise progressive des autres activités médicales dans les structures sanitaires, à savoir la prise en charge des autres maladies en stand by depuis le début de la pandémie. S’agissant de la vaccination, Benbouzid a déploré une énième fois le faible taux qu’affiche l’Algérie et cela malgré la disponibilité du vaccin en quantité suffisante.
W. S.
