Entretien réalisé par Delloula Morsli
À 22 ans, Ahmed Belmoumene est un acteur à suivre de près. Charismatique et prometteur, il a majestueusement interprété le rôle de Djamil dans le premier long-métrage de Anis Djaad, “La vie d’après”.
Comment avez-vous rencontré le cinéma?
Je suis comédien de théâtre à la base. J’ai débuté à l’association “El Ichara”, la plus ancienne association théâtrale à Mostaganem. J’ai fait mes premiers pas avec le regretté Djamel Eddine Bensaber. J’avais entendu parler d’un casting qui se déroulait dans ma ville et je me suis rendue aux auditions. C’était mon premier rôle au cinéma. Celui de Djamil dans “La vie d’après” de Anis Djaad, que je salue d’ailleurs.
Était-ce difficile de passer des planches au septième art?
Ce sont deux approches distinctes et j’aime les deux. Vous savez, ce qui m’a aidé à appréhender mes rôles au cinéma, c’était la direction d’acteurs des réalisateurs ainsi que les comédiens expérimentés que j’ai pu côtoyer durant les tournages. Pour l’anecdote, lorsqu’on dit “Action” sur un plateau, je m’imagine sur scène devant un public à l’ouverture des rideaux (rires). Par contre, j’ai mis un point d’honneur à me former également aux techniques propres au cinéma . J’ai d’ailleurs suivi un stage à Alger, donné par des professionnels des cours Florent. Cette formation a été organisée par l’Agence Wojooh et l’institut français.
Nous ne vous avons pas rencontré au Festival du Film Méditerrannéen de Annaba…
En effet, j’aurai pu être présent à Annaba mais comme je ne jouais dans aucun des films sélectionnés… Peut-être l’année prochaine.
Parlez-nous de vos projets actuels…
Je suis au casting de deux long-métrages actuellement. Un film sur le poète mostaganémois Lakhdar Ben Khlouf, projet de Mohamed et Yasmine Chouikh, ainsi que “Si El Haouès” de Yasmine Chouikh également.
Comment choisissez-vous vos rôles ?
C’est à la lecture des scénarios que je choisis mes rôles. Du moment que ce dernier me convient, je m’y implique corps et âme. Nous avons des réalisateurs et des scénaristes de talents en Algérie. J’ai hâte de collaborer avec eux.
D.M.
