Charfi donne les chiffres des sénatoriales : 68 nouveaux sénateurs seront élus le 5 février

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/27.151 élus des APC et APW seront appelés à élire 68 membres du Conseil de la nation, le 5 février prochain. Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a révélé hier que 416 dossiers de candidature ont été validés dont 31 dossiers ont été rejetés et 56 dossiers sont à l’étude.

Le chef de l’ANIE a révélé en outre que 603 dossiers ont été retirés parmi lesquels 503 ont été déposés au niveau des commissions, soit 20% des dossiers ont été retirés et non récupérés. Il a souligné que l’Autorité électorale indépendante a pris 6 décisions et 3 instructions pour l’encadrement légal du processus électoral, précisant que le collège électoral comprend 27.151 électeurs au niveau des assemblées populaires communales et des wilayas (APC-APW). S’agissant du niveau d’instruction des candidats, M. Charfi a dévoilé que 198 candidats (39,37%) ont un niveau d’études secondaire (sans baccalauréat) alors que 305 candidats (60,63%) disposent du niveau universitaire. Et par genre, on compte 497 hommes, (98%) et 5 femmes. La répartition par tranche d’âge fait ressortir 133 candidats âgés de 35 à 40 ans, soit 26,33%, et 36% âgés de 41 à 50 ans, soit 70% des moins de 50 ans, ont été présentés à ces élections. Quant aux candidats âgés de 51 à 60 ans, ils représentent 29,22%, soit 72% des candidats de moins de 60 ans.

22 partis présenteront des candidats

Par appartenance partisane, les candidats se répartissent comme suit : le FLN présentera 78 candidats dans 50 wilayas, suivi par le RND avec 74 candidats dans 47 wilayas, puis le Front El-Moustakbal qui présentera 51 candidats dans 34 wilayas, le MSP qui présente 37 candidats dans 32 wilayas, le mouvement El Bina qui a 27 candidats dans 25 wilayas, Sawt Châab (la voix du  peuple) 16 candidats dans 15 wilayas et enfin le FFS avec 6 candidats dans 5 wilayas. Au total, 22 partis présenteront leurs candidats alors que 178 autres se présenteront sous la bannière des  indépendants. Par ailleurs, Charfi a révélé que pour les élections du renouvellement partiel  des membres du Conseil de la nation, les partis n’ont pas la possibilité de changer ou de remplacer le candidat sauf en cas de décès ou d’empêchement légal. Il a souligné que si le candidat est rejeté par l’autorité et le tribunal, et qu’il est également rejeté, il ne peut pas être remplacé conformément à l’article 225 de la loi électorale, notant qu’il n’y a pas de vote par procuration. Quant aux cas où le changement de candidats a été accepté, 13 dossiers ont été constitués pour modifier la liste électorale, dont 9 cas pour cause de démission, 3 cas dus à un décès, et un cas dû à une condamnation d’un candidat. Ce qui a permis de remplacer le candidat et son successeur.  En réponse aux question des représentants des médias, le président de l’ANIE a indiqué que seuls les candidats propres et intègres pourront se présenter à ces élections, ajoutant qu’il n’y aura pas de fraude dans l’Algérie nouvelle».  Et M. Charfi de révéler que l’expérience algérienne intéresse beaucoup de monde, en précisant que «Moscou a pris attache avec l’Algérie pour profiter de son expérience en matière d’organisation des élections». 

  1. R.