De nombreux chef d’Etat africains et arabes sont arrivés à Alger pour assister aux festivités du 05 juillet

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Alger 5 juillet

De nombreux chefs d’Etat sont arrivés hier à Alger pour assister aux festivités devant marquer, aujourd’hui, la commémoration du 60e anniversaire du recouvrement de l’indépendance.

Il y a eu le président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, la présidente de la République démocratique fédérale d’Ethiopie, Mme Sahle-Work Zewdie, le président de la République du Niger, M. Mohamed Bazoum, le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso.  

Ils ont été accueillis, à leur arrivée au salon d’honneur de l’aéroport international Houari Boumediene, par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, et le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra.

Par ailleurs, et sur invitation du Président Abdelmadjid Tebboune, une délégation du Hamas conduite par le chef de son bureau politique, Ismaïl Haniyeh est arrivée, hier, en Algérie pour assister aux célébrations du 60e anniversaire de l’indépendance.

Arrivé un peu plus tôt dans l’après-midi, le président de la République Tunisienne, Kaïs Saïed, a été accueilli par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune avec lequel il a été procédé à l’inauguration d’une stèle commémorative « Jalon de la Liberté » au niveau de la place de la Liberté à Sidi Fredj, lieu où a été hissé le drapeau algérien le jour de la proclamation de l’indépendance de l’Algérie. Ce jour là, le colonel Si Mohand Oulhadj hissait, au niveau du port de Sidi Fredj, le drapeau algérien à la place du drapeau français. L’évènement a été marqué par la présence du colonel Salah Boubnider, de la mère du Chahid Didouche Mourad et du colonel Youcef El Khatib.

L’occasion pour le Président tunisien de reconnaitre que « l’indépendance et la souveraineté ne peuvent jamais être touchées par la corrosion », rappelant que les tunisiens avaient réagi, bien avant la signature des accords d’Evian, quant à la colonisation de l’Algérie. Kaïs Saïed et dira que de nombreuses opérations démarraient depuis la Tunisie. Soulignant le mélange des sangs versés par les deux peuples dans de nombreuses occasions, lors de la guerre de libération. Pour le Président tunisien, cette célébration doit aussi rappeler l’histoire commune des deux pays, indiquant que cette fête de l’indépendance est aussi celle de la Tunisie.

B.A