/Le manque de pluviométrie durant cette période de l’année constitue une menace sérieuse à la production céréalière de la saison en cours. Pour faire face à cette problématique, le ministère de l’Agriculture affirme dans un communiqué rendu public hier que son département a procédé au lancement d’un programme d’irrigation d’appoint.
Il a appelé les céréaliculteurs à adhérer au dit programme initié par son département et annonce «la mise en place d’un dispositif de soutien et d’accompagnement pour l’acquisition d’équipements d’irrigation». «Dans le cadre de l’encadrement de la campagne céréalière 2021/2022, notamment le programme d’irrigation d’appoint, le ministère de l’Agriculture a pris de nouvelles mesures afin d’assurer la réussite de cette opération», lit-on dans le communiqué. Selon la même source, des commissions composées des cadres du secteur et des instituts techniques sous tutelle ont entamé des missions depuis la journée d’hier. «Les missions porteront sur la vérification des parcelles, après géolocalisation précise des surfaces céréalières concernées par le programme d’irrigation d’appoint», affirme le communiqué du ministère. Dans le même volet, le ministère de l’Agriculture annonce l’organisation régulière avec des acteurs de la filière céréalière dans les wilayas concernées en vue de résoudre les problématiques liées au manque de pluviométrie et de prise de mesures immédiates, en cas de besoins d’irrigation d’appoint sur la base de bulletin d’alerte. Il s’agit également de mener des actions de sensibilisation sur l’importance de l’irrigation d’appoint pour l’amélioration de la production nationale en matière céréalière pour la réalisation des objectifs escomptés. Dans le même volet, les directions de l’agriculture dans les Hauts Plateaux ont déjà appelé au début de l’année courant les agriculteurs de la filière à redoubler d’efforts pour pallier le manque de la pluviométrie dans la région.
Les objectifs pour 2022
Pour rappel, l’amélioration de la production céréalière durant la saison en cours est placée comme l’objectif phare du ministère de l’Agriculture qui table sur un volume de 27 à 30 millions de quintaux contre 13 millions de quintaux produit la saison dernière. Selon ce dernier, les efforts consentis par les pouvoirs publics visant l’amélioration du rendement permettront de réduire la facture des importations céréalières de l’ordre de 25%. Lors de la précédente réunion du Conseil des ministres, Abdelmadjid Tebboune a insisté sur la prise de mesures nécessaires pour améliorer les performances du secteur de l’agriculture en général et la filière céréalière en particulier. Selon Abdelmadjid Tebboune, le secteur bénéficie d’un intérêt très particulier en raison de son impact non seulement sur la société mais aussi pour son apport à l’économie nationale.
A. B.
