Lors des travaux de la 4e session de la Journée algéro-allemande de l’énergie, Mohamed Arkab a souligné l’impératif de poursuivre les efforts pour développer le partenariat entre les deux pays dans les nouveaux champs de l’énergie à l’instar de l’hydrogène vert.
Arkab a fait part notamment de la volonté du gouvernement algérien de consolider ce partenariat par les négociations de haut niveau, entamées en 2021.
Il a également indiqué que le thème choisi pour la 4e session « reflète l’intérêt accordé par les deux Etats pour la mise en place d’une région commune de développement et d’épanouissement, basée sur la sécurisation de l’énergie et de ses approvisionnements, mais également le développement socioéconomique et la protection de l’environnement ».
Dans le sillage, Arkab a tenu à souligner que « l’Algérie est aujourd’hui considérée comme un fournisseur de gaz sûr et fiable, disposant d’atouts qui lui permettent de s’ériger demain en fournisseur d’électricité fiable et hautement qualifié ».
A ce titre, il a précisé que « les capacités de production nationale dépassent actuellement 25.000 MW, avec une moyenne de consommation effective de 12.000 MW » et qu’il est donc possible d' »offrir une quantité quotidienne d’environ 10.000 MW sur le marché régional ».
En ce sens, Arkab a fait part de l’ambition de l’Algérie « de développer une large infrastructure de transport d’électricité la reliant à la rive nord de la Méditerranée ». « Une étude devrait être relancée pour la réalisation du gazoduc Galsi Algérie-Sardaigne, de manière à pouvoir exporter l’hydrogène à l’avenir vers l’Europe et notamment vers l’Allemagne », a t-il expliqué.
Plus explicite, il a mis en relief les grands atouts disponibles en Algérie en matière de développement de l’hydrogène, lui permettant de jouer un rôle efficace aux plans régional et international.
