Les défaites diplomatiques du régime marocain en Afrique se multiplient ces derniers mois, à la faveur d’une remobilisation de plusieurs pays africains en soutien au peuple sahraoui.
En effet, et dans une note interne adressée aux cercles diplomatiques du Kenya, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères M. Macharia Kamau, a réitéré la reconnaissance de son pays de l’indépendance de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD).
Le diplomate a également tenu à clarifier la position du Kenya, en répondant aux médias marocains, relayant des fausses informations et exhibant un tweet controversé, attribué au nouveau président kenyan M. William Ruto, faisant état du ‘’changement de la position du Kenya pour le dossier du Sahara Occidental’’.
« Le Kenya ne mène pas sa politique étrangère sur Twitter »
« La position du Kenya sur la République arabe sahraouie démocratique (RASD) est pleinement alignée sur la décision de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), avec le principe d’admettre le droit incontestable et inaliénable d’un peuple à l’autodétermination…En outre, le pays s’aligne sur la décision des assemblées ultérieures des chefs d’État et de gouvernement de l’UA sur la RASD », lit-on dans cette note, largement relayée par des médias du Kenya et aussi sur les réseaux sociaux.
Le même document fait officiellement référence à la résolution 690 (1991) du Conseil de sécurité de l’ONU qui appelle à l’autodétermination du Sahara occidental par le biais d’un référendum libre et équitable administré par l’ONU et l’UA. « Le Kenya soutient la mise en œuvre à la lettre de cette résolution du Conseil de sécurité de l’ONU », précise la diplomatie kenyane.
« Il convient également de noter que le Kenya ne mène pas sa politique étrangère sur Twitter ou sur toute autre plate-forme de médias sociaux, mais plutôt par le biais de documents et de cadres officiels du gouvernement », ajoute le même document.
Il est utile de préciser également, que le vice-président du Kenya M. Rigathi Gachagua a également confirmé la position de son pays, lors d’une interview diffusée en ce début de semaine sur la télévision publique, en assurant que la position du Kenya est la même que celle de l’Union Africaine.
O.K.
