Initié à Akbou où 17 industriels de la région ont décidé de cotiser pour équiper l’hôpital de cette petite ville de la Soummam d’une centrale de production d’oxygène, cette magnifique initiative a été rééditée dans trois autres villes du pays, à savoir Batna, Tlemcen et Bou Saâda qui ont vu, eux aussi, leurs hôpitaux respectifs s’équiper de cette technologie.
48H, c’est le temps qui a fallu aux Akbouciens pour finaliser l’opération. Ça leur a coûté 1,7 milliard au total, soit 100 millions pour chaque donateur, de l’argent de poche pour nos milliers d’industriels et hommes d’affaires qui peuvent tous, chacun dans sa régions faire de même pour équiper chaque hôpital, clinique ou autre établissement hospitalier de ces centrales qui peuvent réellement sauver des vies et parer aux défections logistiques dans la distribution et le transport de cette matière essentielle à la vie.
Normalement et à en croire des pages Facebook populaires appartenant à des groupes de médecins et spécialistes de la santé, plusieurs autres villes ont lancé des cagnottes pour acquérir ce bien précieux. Des hommes d’affaires et même des gens de la classe moyenne et des pauvres y participent, chacun selon ses moyens.
La solidarité des Algériens dans ce genre de situation est légendaire. Eux seuls peuvent se sortir de cette crise en respectant les mesures barrière, en se faisant vacciner et surtout en s’entraidant.
