PAR ZINE HADDADI
L’Etat est là pour accompagner les athlètes algériens qualifiés pour les jeux olympiques Paris 2024. C’est le message envoyé par le président de la République à l’occasion du conseil des ministres qu’il a présidé hier. Abdelmadjid Tebboune a ainsi tenu à rassurer les athlètes de l’élite dans toutes les disciplines sur le fait que l’Etat est pleinement disposé à leur fournir tous les moyens nécessaires, comme cela avait déjà été le cas, y compris le financement de stages à l’étranger, pouvait-on lire dans le compte rendu du conseil des ministres.
La prise en charge des athlètes concerne sans distinction ceux qui participent aux jeux olympiques et paralympiques, a assuré le chef de l’Etat.
Tebboune rassure les athlètes
Alors que les JO approchent à grands pas, les athlètes de haut niveau reçoivent un coup de
pouce de l’Etat pour la phase finale de leur préparation pour ce grand événement qui se déroule une fois tous les quatre ans. Mettre les athlètes dans les meilleures dispositions pour les pousser à décrocher le plus grand nombre de médailles possible, c’est l’objectif recherché par les hautes autorités du pays. Lors des prochains JO, l’Algérie pourra compter sur une pléiade d’athlètes susceptibles de finir sur les podiums à Paris. En gymnastique, Kaylia Nemour, qui a raflé plusieurs titres internationaux cette année, est présentée parmi les favorites pour décrocher l’or olympique à Paris l’été prochain. Imane Khelif fait également figure de favorite pour finir à la tête du podium dans sa catégorie dans la boxe féminine, avec Romaissa Boualem qui aura également un coup à jouer. En athlétisme, le demi-fond algérien, qui a souvent marqué de son empreinte les JO, sera représenté par Slimane Moula et Djamel Sedjati. Yasser Triki dans le saut en longueur est lui aussi un bon espoir de médaille. De par leurs performances récentes, Sedjati, Moula et Triki ont des chances de décrocher un des métaux mis en jeu. « Les mêmes moyens et la même attention sera accordée aux paralympiques », souligne le communiqué de la présidence.
Le soutien financier de l’Etat est primordial pour la réussite des sportifs de haut niveau, d’autant plus que les fédérations sont souvent pointées du doigt pour leur manquement dans l’accompagnement des athlètes dans les rendez-vous internationaux. Les sportifs sont régulièrement obligés de dénoncer les défaillances des fédérations dans l’encadrement des déplacements internationaux dans le cadre des participations aux différents tournois et compétitions.
Préparations des JO : combler les défaillances des fédérations
Mauvaises conditions de préparation, absence de stages à l’étranger, bureaucratie, les instances sportives ont été pas mal de fois décriées par leurs affiliés. L’exemple des karatékas Celia Ouikène et Louisa Abouriche, qui avaient dénoncé en compagnie de leur entraineur Dihia Chikhi, des défaillances dans l’accompagnement par la fédération est édifiant. Ainsi, l’intervention de l’Etat à quelques mois des JO est une bonne nouvelle pour les athlètes qui peuvent demander les moyens promis par le chef de l’Etat et bénéficier de l’aide et des stages à l’étranger pour peaufiner leurs préparations.
L’organisation des jeux olympiques à Paris, en France, où réside une importante communauté algérienne qui se compte par millions, doit être une motivation de plus pour nos sportifs. Hisser le drapeau national aussi loin que possible sur le podium, écouter autant de fois que possible Qassaman à Paris, ne peut pas être atteint sans un accompagnement efficace et des moyens financiers conséquents. Une réalité cernée par le chef de l’Etat qui annonce la mise à la disposition des sportifs des moyens dont ils ont besoin pour briller à Paris l’été prochain.
Z. H.
