Exxon Mobil met en avant le gaz de schiste à Oran

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Exxon Mobil met en avant le gaz de schiste à Oran

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À ORAN ABDELLAH B.

Les discussions entre Sonatrach et l’américain Exxon Mobil se poursuivent. Rencontré hier à Oran à l’occasion de la deuxième journée des travaux du Napec, le vice-président global ventures d’Exxon Mobil, Jonathan W. Wilson, a indiqué dans une déclaration à l’Algérie Aujourd’hui que « les discussions du groupe avancent » avec Sonatrach pour d’éventuels projets d’investissement sur le marché énergétique algérien.

« Nous sommes en contact permanent avec le groupe public Sonatarch, et les pourparlers sur d’éventuels projets futurs dans le secteur de l’énergie sont toujours en cours, je ne peux vous donner plus de détails sur le contenu de nos discussions », a-t-il répondu.

Pour rappel, le responsable d’Exxon Mobil était avant-hier à la rencontre du PDG du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, en marge de la 11? édition du Napec, a indiqué un communiqué de Sonatrach. « Une rencontre qui a pour objectif d’examiner les voies et moyens de développer les partenariats et les affaires dans le cadre d’une coopération basée sur la complémentarité et les intérêts communs », indique la compagnie publique dans son communiqué.

En fait, lors du précédent round de négociations entre le groupe public Sonatrach et Exxon Mobil, la presse américaine a mis en avant l’intérêt du major américain pour le gaz non conventionnel en Algérie. Interrogé hier sur ce point, M. Wilson n’a voulu ni infirmer ni confirmer cette information, se contentant de nous répondre qu’il n’est « pas habilité à parler de ce dossier, ni d’ailleurs du contenu des discussions avec Sonatrach ».

Par ailleurs, dans sa communication hier au Napec, le haut responsable américain a évoqué « les principaux atouts qui ont été au cœur de l’expérience d’Exxon Mobil dans le domaine des actifs non conventionnels », de l’utilisation de la technologie et de l’innovation pour améliorer le développement la production, de la réduction des émissions et à la conservation de l’eau, tout en mettant en avant les potentialités des réserves dont dispose l’Algérie en matière de gaz non conventionnel.

« Les opérations de l’entreprise dans le bassin permien, une zone couvrant l’ouest du Texas et le Nouveau-Mexique qui représente environ un cinquième de la taille de l’Algérie, fournissent plus de 600.000 barils d’équivalent pétrole par jour, tout en poursuivant un plan agressif pour atteindre le zéro net score en matière d’émission de gaz à effet de serre dans les actifs non conventionnels exploités d’ici à 2030 », a-t-il affirmé devant l’assistance ayant participé aux travaux du Napec.

Le secteur du gaz en Algérie est marqué ces deux dernières années par une dynamique jamais égalée depuis des décennies. Le pays se fixe de nouveaux objectifs en termes de production pour couvrir les besoins d’un marché interne croissant et des partenaires étrangers toujours en quête de quantités supplémentaires de gaz.

A. B