Kiev acceptera la neutralité si elle obtient un « accord international »

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L’Ukraine acceptera d’être neutre si elle obtient un « accord international » pour garantir sa sécurité, dont seraient signataires plusieurs pays agissant en tant que garants, a indiqué hier le négociateur en chef ukrainien après plusieurs heures de pourparlers russo-ukrainiens à Istanbul. Le négociateur en chef, David Arakhamia, a aussi estimé qu’après ces pourparlers, les conditions étaient « suffisantes » pour une rencontre au sommet entre les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky. « Nous insistons pour qu’il s’agisse d’un accord international qui sera signé par tous les garants de la sécurité », a déclaré David Arakhamia lors d’un point de presse informel. « Nous voulons un mécanisme international de garanties de sécurité (…) L’Ukraine acceptera un statut neutre si le système de garantie de sécurité fonctionne », a-t-il ajouté. Avec de telles garanties, l’Ukraine « ne déploiera sur (son) territoire aucune base militaire étrangère » et ne rejoindra « aucune alliance militaro-politique », a souligné un autre négociateur, Olexandre Tchaly. Kiev demande également que cet accord international n’interdise en rien l’entrée de l’Ukraine dans l’UE, et que les pays garants s’engagent à contribuer à ce processus.

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La Belgique expulse à son tour des diplomates russes

La Belgique a décidé d’expulser 21 personnes travaillant pour l’ambassade et le consulat de Russie, soupçonnées d’être impliquées « dans des opérations d’espionnage et d’influence menaçant la sécurité nationale », a annoncé hier la cheffe de la diplomatie belge, Sophie Wilmès. Des décisions similaires ont été annoncées le même jour dans d’autres pays européens : l’Irlande va expulser quatre diplomates russes, et les Pays-Bas ont dans leur viseur 17 accrédités sur leur sol qualifiés d' »officiers de renseignement russes ». Belgique et Pays-Bas procèdent à ces expulsions de manière concertée, a précisé le cabinet de Sophie Wilmès.