La FAF a réagi avec force : L’arbitrage, l’autre adversaire des Verts

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DE BOUAKÉ : MALIK A.

La sélection nationale va devoir faire face à plusieurs adversaires lors de la CAN2023 en Côte d’Ivoire. Les camarades du capitaine Riyad Mahrez n’ont, certes, pas gagné après deux matches, mais sans démagogie aucune, l’arbitrage en est la principale raison.

L’Algérie avait frôlé la défaite face au Burkina Faso, et pourtant, les Verts étaient bien en place dans ce match. Les camarades de Bounedjah ont dû batailler pour arracher le match nul de justesse, dans le temps additionnel, face à des Etalons solides (2-2) à la CAN 2023.

Cependant, l’équipe nationale n’a jamais eu une intervention de l’assistance vidéo lors
des deux matches (Angola et Burkina Faso), alors que de nombreuses situations demandaient le concours de cette technologie. L’Algérie a encaissé trois buts et tous les
trois étaient sur interventions de la VAR. Le penalty face à l’Angola et les deux buts du
Burkina Faso. L’Algérie subit-elle les décisions incongrues de l’arbitrage et la VAR ? Il
faut reconnaître qu’il y a quelque chose à reprocher à la commission d’arbitrage de la
CAF. Il y avait des actions en faveur des joueurs algériens, mais l’arbitre n’a jamais
été prévenu par la VAR. Face à l’Angola, une faute de main n’a pas été signalée à l’arbitre.

Devant le Burkina Faso, le penalty accordé aux Etalons est, certes, justifié, mais il y avait
une position de hors-jeu et faute au préalable sur Aït Nouri, mais les arbitres de l’assistance vidéo ne sont pas revenus au départ de l’action. Ils ont tout simplement retenu la faute commise par le latéral gauche des Verts sur l’attaquant du Burkina. Lors du
même match, il y a eu au moins deux fautes de main dans la surface de réparation burkinabè, sans que l’arbitre daigne demander l’avis de l’assistance vidéo. Cette situation a
fait sortir Belmadi de ses gonds, lui qui ne se retient jamais lorsqu’il s’agit de critiquer les
décisions arbitrales. Le sélectionneur national s’est plaint d’un penalty éventuellement
non sifflé pour une possible main de Steeve Yago sur un centre d’Adam Ounas dans les
dernières minutes.

« Je tiens à signaler une chose sur l’arbitrage, il semble qu’une main dans la surface en notre faveur n’a pas été signalée. Ça a son importance dans un match comme ça. J’espère que le message sera entendu », a lancé le technicien.

SADI : «La commission d’arbitrage doit réanalyser le match »

Le président de la fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi, a confirmé avoir déposé une plainte officielle au niveau de la commission d’arbitrage de la CAF contre l’arbitre qui a dirigé le match des Verts face au Burkina Faso. « Nous avons déposé une plainte officielle de protestation au niveau de la CAF. Tout le monde avait constaté le rendement anormal de l’arbitre, qui nous a privés d’au moins trois penalties valables. Ce
qui est étrange, c’est que l’arbitre de la VAR a toujours appelé l’arbitre principal lorsqu’il s’agit de décisions litigieuses en faveur de l’équipe nationale burkinabè et a complètement ignoré celles de l’équipe nationale, alors qu’elles étaient plus claires », a révélé le premier
responsable de l’instance faîtière du football algérien.

Sadi a révélé les détails de la plainte qu’il a déposée auprès de la CAF contre l’arbitre du match entre l’équipe nationale et le Burkina Faso. « Nous avons présenté des documents dans une lettre qui comprenait tous les détails, en plus d’un clip vidéo de quelques minutes
tiré de la télévision nationale. J’ai profité de la présence au stade du secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba, lors du match entre la Mauritanie et l’Angola, pour déposer cette plainte. J’ai vu une réaction positive de sa part, puisque le secrétaire général de la CAF a demandé au président de la commission d’arbitrage de réanalyser le match. Nous attendons la suite que va donner la commission arbitrale concernant cette plainte », a fait savoir Sadi.

M. A.